EURE - A l'appel du syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels (SNSPP), autour de 150 sapeurs-pompiers de tout le département sont venus manifester leur colère devant le Conseil général de l'Eure ce jeudi 30 janvier à partir de 14 h 30.
Devant le Mac Donald's où avait lieu le rassemblement, Wulfran Pille, représentant du SNSPP, a donné quelques consignes de base afin que la manifestation se déroule dans des conditions "bon enfant". « On fait du bruit, beaucoup de bruit mais on reste zen », a lancé le syndicaliste.
Du bruit, ce n'est pas ce qui a manqué. Pétards, corne de brume, tambour improvisé, klaxons deux tons, sirènes, mégaphones, fumigènes... tous les ingrédients étaient réunis. Et c'est bien sûr sous les fenêtres du Conseil général, où quelques élus étaient venus les rejoindre, que la manifestation a connu son apothéose pendant près de deux heures. Une délégation devait être reçue, en l'absence du président Jean Louis Destans, par Gérard Silighini, le premier vice-président.
« Un sacrifice de 300 à 500€ »
A l'origine de ce mouvement, le passage du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis27) en deuxième catégorie dans le cadre d'une harmonisation du droit à l'échelon européen.
« Ce passage engendrera le recrutement de nouveaux officiers supérieurs » et la suppression de certaines primes, une diminution de la durée du temps de travail et du contingent d'heures supplémentaires. Cela se traduirait, selon le syndicat, « par un sacrifice de 300 à 500 euros pour chacun des agents », du sapeur-pompier 1ère classe à l'adjudant.
Une nouvelle manifestation est d'ores et déjà prévue pour lundi 3 février. « La manifestation d'aujourd'hui est la première d'un conflit qui peut durer », prévient Wulfran Pille.
Devant le Mac Donald's où avait lieu le rassemblement, Wulfran Pille, représentant du SNSPP, a donné quelques consignes de base afin que la manifestation se déroule dans des conditions "bon enfant". « On fait du bruit, beaucoup de bruit mais on reste zen », a lancé le syndicaliste.
Du bruit, ce n'est pas ce qui a manqué. Pétards, corne de brume, tambour improvisé, klaxons deux tons, sirènes, mégaphones, fumigènes... tous les ingrédients étaient réunis. Et c'est bien sûr sous les fenêtres du Conseil général, où quelques élus étaient venus les rejoindre, que la manifestation a connu son apothéose pendant près de deux heures. Une délégation devait être reçue, en l'absence du président Jean Louis Destans, par Gérard Silighini, le premier vice-président.
« Un sacrifice de 300 à 500€ »
A l'origine de ce mouvement, le passage du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis27) en deuxième catégorie dans le cadre d'une harmonisation du droit à l'échelon européen.
« Ce passage engendrera le recrutement de nouveaux officiers supérieurs » et la suppression de certaines primes, une diminution de la durée du temps de travail et du contingent d'heures supplémentaires. Cela se traduirait, selon le syndicat, « par un sacrifice de 300 à 500 euros pour chacun des agents », du sapeur-pompier 1ère classe à l'adjudant.
Une nouvelle manifestation est d'ores et déjà prévue pour lundi 3 février. « La manifestation d'aujourd'hui est la première d'un conflit qui peut durer », prévient Wulfran Pille.
Pétards, tambour, fumigènes, mégaphones... Les pompiers ont fait beaucoup de bruit sous les fenêtres du Conseil général de l'Eure, à Evreux (Photo Infonormandie)