16 femmes à la table du préfet de l’Eure pour la journée internationale des droits des femmes


Jeudi 8 Mars 2018 à 19:25 -



Gendarmes, policières, pompières, douanières : le préfet de l’Eure était bien entouré

60 % des Français considèrent encore que les métiers dits physiques sont plus adaptés aux hommes.

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, Thierry Coudert, préfet de l'Eure, a convié à déjeuner, ce jeudi 8 mars, 16 femmes sur le thème « Femmes et sécurité » qui vont à l'encontre de ce préjugé.

« Militaires, gendarmes, policières, douanières, démineurs ou sapeur-pompiers, ces femmes témoignent de leur parcours professionnel et de l’attachement à leur métier dans des secteurs longtemps considérés comme des domaines réservés aux hommes », souligne la préfecture de l’Eure.

27% dans la police, 17,6% dans la gendarmerie

A titre d'exemple, au niveau national en 2016, les femmes occupent 17,6 % des postes dans la gendarmerie et 14 % chez les pompiers. Ce chiffre s'établit à 27 % dans la police.

Des plans d’actions pour l’égalité professionnelle ont été mis en œuvre afin notamment d'atteindre 40% de femmes dans les postes de direction en 2018 et de prévoir des dispositions améliorant la conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle.

Le gouvernement s’est fixé par ailleurs comme objectif de faire passer la part des femmes dans les métiers majoritairement masculins de seulement 12% à 30% d’ici 2025, indique encore la préfecture.


Les métiers de la sécurité se féminisent

Les services de l’État en charge de l’ordre et de la sécurité publique, contribuent à travers l’engagement de l’État et le parcours de femmes individuellement talentueuses à participer à l’avancée des droits des femmes dans la société, vers leur pleine émancipation et leur autonomie.

Les métiers de la sécurité se féminisent de plus en plus c’est indéniable, aucun domaine n'est exclusivement réservé aux hommes.

« Aujourd’hui, elles sont présentes à tous les postes, qu'il s'agisse d'enquêtrices de police judiciaire, pilotes d’hélicoptère, cavalières de la Garde républicaine ou encore membres du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). »