Une fausse trappe en aluminium est glissée dans la fente à billets. Une bande autocollante permet alors de retenir les billets (Photo d'illustration)
Un Roumain de 26 ans vient d'être condamé à trois mois d'emprisonnement avec sursis et mise à l'épreuve par le tribunal correctionnel de Rouen. Le jeune homme a été reconnu coupable de 23 vols commis à des distributeurs automatiques de billets (DAD) dans l'agglomération rouennaise.
La brigade financière de la sûreté départementale a dû déployer beaucoup d'énergie pour remonter à l'auteur de ces vols dit "cash trapping".
Une barre de seuil qui "aspire" les billets
Le mode opératoire consiste a glisser dans la trappe du distributeur (là où sortent les billets) une sorte de barre de seuil en aluminium équipée d'une bande autocollante qui retient les billets à l'intérieur.
Le client peut récupérer sa carte bancaire et pense alors que le distributeur est vide. En réalité, le voleur se tient discrètement à distance et, dès la victime partie, récupère l'argent (souvent quelques billets de 10 ou 20€, parfois de 50€) et sa barre de seuil, puis disparaît.
Plusieurs cas de "cash trapping" avaient été signalés ces dernières semaines dans l'agglomération de Rouen : à Sotteville--lès-Rouen, Bois-Guillaume, Saint-Aubin-lès-Elbeuf... Ce qui a conduit les services de police à mettre en place un dispositif de surveillance pointu parallèlement à toute une série d'investigations techniques.
Identifié par la vidéo-surveillance d'un DAB
Un des distributeurs piégés a ainsi fait l'objet d'une surveillance continue de jour comme de nuit pendant quelques jours, à Sotteville-lès-Rouen. En vain. Les enquêteurs ont alors élargi leur périmètre d'investigation sur la base d'une cartographie recensant les DAB qui avaient été déjà piratés.
Les policiers se sont rapprochés des banques de manière à disposer d'informations qui pourraient leur être utiles. Puis enfin, ils ont exploité les enregistrements d'une vidéo-surveillance installée sur un distributeur. Bingo.
Sur les images, on voit ainsi clairement comment s'y prend le voleur au "cash trapping". L'homme semble seul à opérer. Une photo de son visage est alors extraite de la vidéo et diffusée à tous les services de police (nationale et municipale) et de gendarmerie de l'agglomération.
Placé sous étroite surveillance
Et puis, la chance a souri : une patrouille de police a reconnu, grâce à la photo, l'individu recherché. Pas question de l'interpeller tout de suite. Les policiers ont fait semblant d'un banal contrôle pour relever son identité et son lieu de résidence, chez un ami à Sotteville-lès-Rouen. Forts de ces précieux renseignements, les enquêteurs ont ensuite placé le suspect sous étroite surveillance espérant l'interpeller en flagrant délit.
Le jeune homme, de nationalité roumaine, a finalement été arrêté lundi 15 décembre. La perquisition dans sa chambre a permis de découvrir les disposifs qu'il utilisait pour piéger les DAB.
Il refuse de répondre aux enquêteurs
Placé en garde à vue, le mis en cause a d'abord farouchement nié les faits avant de refuser de répondre aux questions des enquêteurs qui ont pu lui imputer vingt-trois vols. Déféré au palais de justice de Rouen, l'individu a été jugé en comparution immédiate et condamné donc à une peine de trois mois de prison avec sursis.
LIRE AUSSI : > Distributeurs de billets piégés : trois victimes de cash trapping à Saint-Aubin-lès-Elbeuf
La brigade financière de la sûreté départementale a dû déployer beaucoup d'énergie pour remonter à l'auteur de ces vols dit "cash trapping".
Une barre de seuil qui "aspire" les billets
Le mode opératoire consiste a glisser dans la trappe du distributeur (là où sortent les billets) une sorte de barre de seuil en aluminium équipée d'une bande autocollante qui retient les billets à l'intérieur.
Le client peut récupérer sa carte bancaire et pense alors que le distributeur est vide. En réalité, le voleur se tient discrètement à distance et, dès la victime partie, récupère l'argent (souvent quelques billets de 10 ou 20€, parfois de 50€) et sa barre de seuil, puis disparaît.
Plusieurs cas de "cash trapping" avaient été signalés ces dernières semaines dans l'agglomération de Rouen : à Sotteville--lès-Rouen, Bois-Guillaume, Saint-Aubin-lès-Elbeuf... Ce qui a conduit les services de police à mettre en place un dispositif de surveillance pointu parallèlement à toute une série d'investigations techniques.
Identifié par la vidéo-surveillance d'un DAB
Un des distributeurs piégés a ainsi fait l'objet d'une surveillance continue de jour comme de nuit pendant quelques jours, à Sotteville-lès-Rouen. En vain. Les enquêteurs ont alors élargi leur périmètre d'investigation sur la base d'une cartographie recensant les DAB qui avaient été déjà piratés.
Les policiers se sont rapprochés des banques de manière à disposer d'informations qui pourraient leur être utiles. Puis enfin, ils ont exploité les enregistrements d'une vidéo-surveillance installée sur un distributeur. Bingo.
Sur les images, on voit ainsi clairement comment s'y prend le voleur au "cash trapping". L'homme semble seul à opérer. Une photo de son visage est alors extraite de la vidéo et diffusée à tous les services de police (nationale et municipale) et de gendarmerie de l'agglomération.
Placé sous étroite surveillance
Et puis, la chance a souri : une patrouille de police a reconnu, grâce à la photo, l'individu recherché. Pas question de l'interpeller tout de suite. Les policiers ont fait semblant d'un banal contrôle pour relever son identité et son lieu de résidence, chez un ami à Sotteville-lès-Rouen. Forts de ces précieux renseignements, les enquêteurs ont ensuite placé le suspect sous étroite surveillance espérant l'interpeller en flagrant délit.
Le jeune homme, de nationalité roumaine, a finalement été arrêté lundi 15 décembre. La perquisition dans sa chambre a permis de découvrir les disposifs qu'il utilisait pour piéger les DAB.
Il refuse de répondre aux enquêteurs
Placé en garde à vue, le mis en cause a d'abord farouchement nié les faits avant de refuser de répondre aux questions des enquêteurs qui ont pu lui imputer vingt-trois vols. Déféré au palais de justice de Rouen, l'individu a été jugé en comparution immédiate et condamné donc à une peine de trois mois de prison avec sursis.
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