Mardi 14 février, à la mi-journée, un équipage du groupe de sécurité de proximité a intercepté une Renault Clio, rue Lamartine dans le quartier de la Madeleine à Évreux (Eure). Au volant, un homme qui téléphonait en conduisant. 

Lors du contrôle, les policiers ont remarqué, à travers la vitre, des pots de tabac de contrebande posés sur un siège. Ils ont voulu en savoir davantage sur leur provenance. 

Le conducteur de 21 ans a été interpellé et sa voiture a été perquisitionnée ainsi que son domicile. 478 boites de « snus », un tabac en poudre destiné à être sucé, et une enveloppe contenant 1 000€ en numéraire ont été découvertes.

Placé en garde à vue, le jeune homme a reconnu se procurer sur internet ces boites de snus, dont la commercialisation est interdite en France depuis 1992, pour en faire le commerce et en tirer profit. Depuis mai 2022, selon ses déclarations, il aurait revendu 1375 de ces boites pour un bénéfice net de 6 000€. 

Il a été déféré hier, mercredi, devant un magistrat du parquet en vue d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. 

Le SNUS est une forme de tabac conditionné en sachets contenant une poudre de tabac, à sucer ou à chiquer, peut-on lire sur le site de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA).

Comment ça fonctionne ?
Le snus est plus agressif que la cigarette. La nicotine est directement en contact avec les muqueuses buccales, et agit rapidement sur le cerveau en activant le système de récompense.

Il est consommé principalement en Suède, Finlande, Estonie, Norvège, Suisse. La méthode de consommation habituelle consiste à placer le produit entre la gencive et la lèvre supérieure et à le garder en place pendant une durée qui peut aller de quelques minutes à plusieurs heures .