A Rouen, élus écolologistes et communistes main dans la main pour défendre l'emploi

Des manifestations sont prévues ce mardi 17 février, à Rouen notamment. La CGT en est à l'initiative dans le cadre de ses actions et de son "plan Vigipirate pour l'emploi".


Lundi 16 Février 2015 à 18:06 -

SEINE-MARITIME.



Photo d'illustration @solidarité ouvrière
C'est "main dans la main" que le groupe des élus communistes-Front de gauche et le groupe des élus Décidons Rouen (écologistes et citoyens) abordent la journée d'action organisée ce mardi 17 février, pour la défense de l'emploi en Seine-Maritime. Ils expliquent leur démarche commune dans un communiqué commun, que nous reproduisons ici :

" Un appel à la grève a été lancé par une grande organisation syndicale pour le mardi 17 février, à l’échelle départementale. 

Cette grève a pour objectif de dénoncer les suppressions d’emploi sur notre territoire départemental, que les mesures gouvernementales ne freinent pas. En effet, le pacte de responsabilité a permis aux grandes entreprises de toucher 50 milliards d’euros mais en aucun cas de ralentir les fermetures d’emploi.

Le gouvernement a même aggravé la situation en baissant fortement les dotations aux collectivités. L’argument de la dette publique devient un prétexte pour imposer des politiques ultra libérales. Ainsi les 50 milliards octroyés sans contrepartie aux entreprises ne créent pas d’emplois et seraient plus utiles à aider les collectivités qui réalisent 70% de l’investissement public.

Pour Rouen, ce sont plus de 3 millions d’euros qui manqueront pour le budget 2015 soit près de 21 millions d’euros cumulés sur la période 2014-2017. Dans ce contexte notre Ville doit donc proposer un budget en forte diminution avec des conséquences sur les emplois directs (salariés de la Ville), indirects (par les investissements que nous ne réaliserons pas) et sur la qualité du service public.

Concrètement cette politique d’austérité menée par le gouvernement signifie des suppressions d’emploi à la Ville, notamment dans ce qui touche à la prise en charge des enfants, l’entretien des bâtiments, des espaces publics et naturels et le secteur culturel. Ce sont donc des suppressions d’emplois dans tous les domaines qui touchent au quotidien tous les citoyens.

Nous avons dénoncé cette baisse de dotation de l’Etat et ses conséquences pour Rouen en nous abstenant sur le budget 2015 de la Ville. Nous soutenons aujourd’hui les salariés en grève qui craignent pour leurs emplois, tant dans le secteur public que dans le secteur privé ".