Soupçonné d'être un trafiquant de stupéfiants, l'ambulancier a été placé sous surveillance policière avant d'être confondu - Illustration
Le quadragénaire travaillait pour le compte d'une sociiété d'ambulances. Il est apparu dans les radars des services de police il y a quelques mois à la faveur d'une déconciation. En février dernier, le Groupe Stupéfiants de la Sûreté urbaine de Versailles recueille, en effet, une information anonyme dénonçant les agissements d’un ambulancier qui livrerait de la résine de cannabis à bord de son véhicule professionnel à Versailles.
Le mis en cause est rapidement identifié. Les enquêteurs parviennent à le localiser sur la commune de Bû, en Eure-et-Loir. L’interception de sa ligne téléphonique associée à une analyse de ses données de télécommunication permettent de confirmer l’existence d’un trafic de stupéfiants organisé auprès de clients réguliers, relate une source policière.
Le mis en cause est rapidement identifié. Les enquêteurs parviennent à le localiser sur la commune de Bû, en Eure-et-Loir. L’interception de sa ligne téléphonique associée à une analyse de ses données de télécommunication permettent de confirmer l’existence d’un trafic de stupéfiants organisé auprès de clients réguliers, relate une source policière.
L'argent était dissimulé dans le tableau de bord
Placé sous étroite surveillance, le 9 octobre, grâce à la géolocalisation en temps réel de son téléphone portable, le trafiquant présumé est interpellé dans un débit de boissons qu’il avait l’habitude de fréquenter à Versailles. La perquisition de son véhicule amène la découverte de deux téléphones de « business » ainsi que la somme en numéraire de 1070 euros, dissimulée dans le tableau de bord.
Dans un même temps, les policiers procèdent à l'audition de huit consommateurs et de l’entourage : les dépositions des uns et des autres confirment l’existence du trafic de cannabis et de cocaïne depuis plus de 5 ans. Un de ses principaux clients reconnait lui avoir acheté pour un total de 8 640 euros de cocaïne sur une durée de 4 ans.
Dans un même temps, les policiers procèdent à l'audition de huit consommateurs et de l’entourage : les dépositions des uns et des autres confirment l’existence du trafic de cannabis et de cocaïne depuis plus de 5 ans. Un de ses principaux clients reconnait lui avoir acheté pour un total de 8 640 euros de cocaïne sur une durée de 4 ans.
Jugé en comparution immédiate
Refusant toute audition pendant plus de 24 heures de garde à vue, le mis en cause consent finalement à répondre aux questions des enquêteurs. S'il reconnait être consommateur de stupéfiants, il nie farouchement, malgré les preuves, sa participation à tout trafic de drogue.
Déféré aux palais de justice de Versailles le vendredi 11 octobre en vue d’une comparution immédiate, l'ambulancier est condamné à 23 mois d’emprisonnement ferme avec mandat de dépôt, dont 5 mois liés à la révocation d'un sursis écopé dans une précédente affaire de drogue.
Déféré aux palais de justice de Versailles le vendredi 11 octobre en vue d’une comparution immédiate, l'ambulancier est condamné à 23 mois d’emprisonnement ferme avec mandat de dépôt, dont 5 mois liés à la révocation d'un sursis écopé dans une précédente affaire de drogue.