Plusieurs hommes fréquentant une prostituée ont été victimes d’extorsions commises suivant un mode opératoire similaire. Les investigations policières ont permis d’établir qu’il s’agissait du même agresseur et souteneur de la péripatéticienne. Trois mis en cause ont été écroués.
Depuis le début de l’année, une dizaine d’hommes sont victimes d’extorsions, commises sur la voie publique, alors qu’ils se rendent chez une prostituée sur la commune d’Élancourt (Yvelines). Ce mystérieux agresseur menace les victimes à l’aide d’un shocker électrique et les frappe avec une matraque télescopique. Il se fait remettre l’argent destiné à la rémunération des prestations sexuelles pour un montant moyen estimé à 300 euros.
Les investigations menées par le Groupe des atteintes aux biens de la Sûreté urbaine d’Élancourt-Trappes révèlent que les clients entrent en relation avec une prostituée prénommée « Julie » via un réseau social dédié.
Les exploitations techniques permettent ainsi d’identifier l’auteur des messages. Les victimes reconnaissent ce dernier, déjà connu des services de police, comme l’auteur de leurs agressions. Une enquête est alors ouverte, en parallèle, pour les faits de proxénétisme. Soixante-dix-huit hommes seront entendus par les enquêteurs.
Les investigations menées par le Groupe des atteintes aux biens de la Sûreté urbaine d’Élancourt-Trappes révèlent que les clients entrent en relation avec une prostituée prénommée « Julie » via un réseau social dédié.
Les exploitations techniques permettent ainsi d’identifier l’auteur des messages. Les victimes reconnaissent ce dernier, déjà connu des services de police, comme l’auteur de leurs agressions. Une enquête est alors ouverte, en parallèle, pour les faits de proxénétisme. Soixante-dix-huit hommes seront entendus par les enquêteurs.
30 000€ de « revenu » par an
Les écoutes téléphoniques confirmeront que l’auteur des extorsions armées, ainsi que le concubin de la prostituée, profitent des revenus de cette activité.
Le Groupe d’intervention régional des Yvelines (GIR 78) se charge de réaliser l’enquête patrimoniale et évalue les gains générés par l’activité sexuelle entretenue depuis 2010, à plus de 30 000 euros par an. Il est établi que ces « revenus » sont essentiellement dépensés lors de soirée, pour l’achat de produits stupéfiants ou dans le cadre de voyages internationaux réguliers.
Le Groupe d’intervention régional des Yvelines (GIR 78) se charge de réaliser l’enquête patrimoniale et évalue les gains générés par l’activité sexuelle entretenue depuis 2010, à plus de 30 000 euros par an. Il est établi que ces « revenus » sont essentiellement dépensés lors de soirée, pour l’achat de produits stupéfiants ou dans le cadre de voyages internationaux réguliers.
Ils reconnaissent l’intégralité des faits
Le 17 octobre dernier, les trois en cause sont interpellés à leur domicile respectif et placés en garde à vue. Les sommes de 825 euros et de 1330 euros en numéraire sont saisies respectivement chez le souteneur et la prostituée. Des ordinateurs et des téléphones portables sont également saisis pour les besoins de l’enquête.
Lors des interrogatoires, les mis en cause reconnaissent l’intégralité des faits qui leur sont reprochés.
Le proxénète, la prostituée, ainsi que son compagnon sont déférés et présentés devant un juge d’instruction du tribunal de grande instance de Versailles en vue d’une mise en examen. Le proxénète a été écroué.
Lors des interrogatoires, les mis en cause reconnaissent l’intégralité des faits qui leur sont reprochés.
Le proxénète, la prostituée, ainsi que son compagnon sont déférés et présentés devant un juge d’instruction du tribunal de grande instance de Versailles en vue d’une mise en examen. Le proxénète a été écroué.