Le corps à moitié calciné du lycéen avait été découvert à cet endroit, en forêt de Beauvoir, par des gardes forestiers
Depuis mardi 21 mai, la cour d'assises des mineurs de la Seine-Maritime juge deux jeunes gens, Yohan et Anthony. Ils ont aujourd'hui un peu plus de 18 ans, mais ils étaient mineurs au moment des faits qui leurs sont reprochés.
Des faits d'une extrême gravité qui pourraient leur valoir une condamnation à perpétuité. Ils sont accusés, avec deux autres adolescents qui eux seront jugés la semaine prochaine devant le tribunal pour enfants de Dieppe, d'avoir tué de sang-froid Alexandre, un lycéen de 17 ans, dans la nuit du 26 au 27 mars 2012. Le corps de la victime, partiellement calciné, avait été découvert en bordure d'une route forestière à Beauvoir-en-Lyons (Seine-Maritime).
Les auteurs de ce crime, des copains d'Alexandre, avaient été rapidement confondus et interpellés par les gendarmes. Lire ici le rappel des faits.
Des adolescents ordinaires
Les débats, depuis l'ouverture du procès, ont permis de mieux analyser les circonstances de cette exécution mais aussi de cerner la personnalité des accusés. Des adolescents ordinaires, jamais condamnés, passionnés de jeux vidéos et fumant occasionnellement du cannabis.
Les experts psychiatres qui les ont examinés au cours de l'instruction n'ont révélé chez eux "aucune anomalie mentale ou psychique". Autrement dit, rien qui puisse avoir aboli ou altéré leur discernement ou le contrôle de leurs actes au moment des faits. Les uns et les autres décrivent avoir vécu une enfance heureuse, épanouie et normale. Anthony a obtenu le brevet des collèges à l'inverse de Yohan qui a connu de grosses difficultés scolaires dès l'école primaire.
La peur d'être dénoncés après un cambriolage
Comment en sont-ils arrivés-là ? C'est bien la grande inconnue de ce dossier criminel. Certes, il y a cette histoire de cambriolage qui serait à l'origine de ce déchaînement de violences. Mais la peur d'être dénoncés par Alexandre, n'explique pas tout.
La victime avait déjà eu maille à partir avec ces copains-là. Anthony, son meilleur ami, l'avait violemment frappé à la tête au cours d'une expédition punitive en juin 2011. Alexandre avait été hospitalisé avec diverses fractures et plusieurs dents cassées. Le médecin lui avait délivré une incapacité totale de travail de 15 jours.
Pour autant, après avoir cessé de se voir pendant un temps, les cinq adolescents avaient repris contact. Alexandre allait de temps à autre dormir au domicile des parents d'Anthony. Il y était même allé quelques jours avant d'être froidement assassiné.
Qui en a été l'instigateur ?
Un assassinat minutieusement préparé, chacun ayant un rôle bien défini ce soir-là. Aussi la question majeure à laquelle va devoir répondre la Cour d'assises dans le secret de la délibération : qui en a été l'instigateur ?
Pour l'avocat de la partie civile, Me Joëlle Guidicelli, il est clair que l'un des accusés, un des deux plus jeunes qui seront jugés à partir de lundi à Dieppe pour ces mêmes faits, a été l'élément moteur du meurtre d'Alexandre. Selon elle, il avait une emprise sur les autres. Et c'est d'ailleurs lui qui aurait tiré la deuxième balle dans la tête du lycéen. Une balle mortelle ont affirmé les experts.
Des faits d'une extrême gravité qui pourraient leur valoir une condamnation à perpétuité. Ils sont accusés, avec deux autres adolescents qui eux seront jugés la semaine prochaine devant le tribunal pour enfants de Dieppe, d'avoir tué de sang-froid Alexandre, un lycéen de 17 ans, dans la nuit du 26 au 27 mars 2012. Le corps de la victime, partiellement calciné, avait été découvert en bordure d'une route forestière à Beauvoir-en-Lyons (Seine-Maritime).
Les auteurs de ce crime, des copains d'Alexandre, avaient été rapidement confondus et interpellés par les gendarmes. Lire ici le rappel des faits.
Des adolescents ordinaires
Les débats, depuis l'ouverture du procès, ont permis de mieux analyser les circonstances de cette exécution mais aussi de cerner la personnalité des accusés. Des adolescents ordinaires, jamais condamnés, passionnés de jeux vidéos et fumant occasionnellement du cannabis.
Les experts psychiatres qui les ont examinés au cours de l'instruction n'ont révélé chez eux "aucune anomalie mentale ou psychique". Autrement dit, rien qui puisse avoir aboli ou altéré leur discernement ou le contrôle de leurs actes au moment des faits. Les uns et les autres décrivent avoir vécu une enfance heureuse, épanouie et normale. Anthony a obtenu le brevet des collèges à l'inverse de Yohan qui a connu de grosses difficultés scolaires dès l'école primaire.
La peur d'être dénoncés après un cambriolage
Comment en sont-ils arrivés-là ? C'est bien la grande inconnue de ce dossier criminel. Certes, il y a cette histoire de cambriolage qui serait à l'origine de ce déchaînement de violences. Mais la peur d'être dénoncés par Alexandre, n'explique pas tout.
La victime avait déjà eu maille à partir avec ces copains-là. Anthony, son meilleur ami, l'avait violemment frappé à la tête au cours d'une expédition punitive en juin 2011. Alexandre avait été hospitalisé avec diverses fractures et plusieurs dents cassées. Le médecin lui avait délivré une incapacité totale de travail de 15 jours.
Pour autant, après avoir cessé de se voir pendant un temps, les cinq adolescents avaient repris contact. Alexandre allait de temps à autre dormir au domicile des parents d'Anthony. Il y était même allé quelques jours avant d'être froidement assassiné.
Qui en a été l'instigateur ?
Un assassinat minutieusement préparé, chacun ayant un rôle bien défini ce soir-là. Aussi la question majeure à laquelle va devoir répondre la Cour d'assises dans le secret de la délibération : qui en a été l'instigateur ?
Pour l'avocat de la partie civile, Me Joëlle Guidicelli, il est clair que l'un des accusés, un des deux plus jeunes qui seront jugés à partir de lundi à Dieppe pour ces mêmes faits, a été l'élément moteur du meurtre d'Alexandre. Selon elle, il avait une emprise sur les autres. Et c'est d'ailleurs lui qui aurait tiré la deuxième balle dans la tête du lycéen. Une balle mortelle ont affirmé les experts.