Frédéric Fautre est le fils de Viviane Deliège, cette Belge de 51 ans, retrouvée morte le 4 août dernier en forêt de Beaumesnil, dans les environs de Bernay (Eure). Actuellement en détention après avoir été interpellé en possession de drogue, cet homme de 35 ans réfute les informations relatées par la presse française comme quoi sa mère se livrait à la prostitution. "Pour mon client, il est totalement impossible que sa mère se soit prostituée", affirme sont avocat Renaud Molders, qui confirme à infonormandie.com le contenu de l'entretien qu'il a accordé au journal belge La Dernière Heure.
Lire ici le rappel des faits
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Le fils de Viviane Deliège témoigne dans le journal belge Dernière Heure
"Il la voyait régulièrement et elle lui avait d’ailleurs proposé de venir vivre en France pour tenter de venir à bout de sa toxicomanie. Mon client souffre énormément d’avoir refusé cette proposition. Il pense qu’il aurait peut-être pu éviter une fin si tragique à sa maman", ajoute l'avocat du barreau de Liège.
Viviane était victime de violences
De même, Frédéric, né d'une première union de Viviane Deliège avec un Belge, déclare avoir "beaucoup de mal à supporter que l'on accuse sa mère de maltraitance sur son second mari".
Selon lui, l’autopsie avait conclu à un suicide par alcool et médicaments. "C’est sa maman qui subissait des coups. Des plaintes ont été déposées dans ce sens et il a lui-même pris des photos des coups", confirme Me Renaud Molders.
Originaire de Dolhain, près de Verviers, Viviane Deliège avait vécu un moment dans la maison de cet homme dans les Ardennes françaises. Au moment de son décès (son corps avait été découvert par son ex-compagne et son fils Frédéric), Viviane venait d'emménager à Goupillières, dans l'Eure, avec un nouveau compagnon, celui-là même qui est accusé de l'avoir tuée d'une balle de revolver dans la tête le 4 août dernier à Beaumesnil.
Le fils va se constituer partie civile
"Mon client aimerait pouvoir assister aux funérailles de sa mère. Il vit particulièrement mal la situation. J’ai pris contact avec le juge d’instruction d’Évreux pour me constituer partie civile", indique l'avocat belge.
Le parquet d'Evreux n'a jamais voulu confirmer que Viviane Deliège s'était livrée à la prostitution, même s'il reconnaît que c'était un des éléments au coeur de l'enquête.
Les investigations, quant à elles, se poursuivent sur commission rogatoire délivrée par un juge d'instruction d'Evreux, dans le cadre d'une information judiciaire pour "assassinat".
Viviane était victime de violences
De même, Frédéric, né d'une première union de Viviane Deliège avec un Belge, déclare avoir "beaucoup de mal à supporter que l'on accuse sa mère de maltraitance sur son second mari".
Selon lui, l’autopsie avait conclu à un suicide par alcool et médicaments. "C’est sa maman qui subissait des coups. Des plaintes ont été déposées dans ce sens et il a lui-même pris des photos des coups", confirme Me Renaud Molders.
Originaire de Dolhain, près de Verviers, Viviane Deliège avait vécu un moment dans la maison de cet homme dans les Ardennes françaises. Au moment de son décès (son corps avait été découvert par son ex-compagne et son fils Frédéric), Viviane venait d'emménager à Goupillières, dans l'Eure, avec un nouveau compagnon, celui-là même qui est accusé de l'avoir tuée d'une balle de revolver dans la tête le 4 août dernier à Beaumesnil.
Le fils va se constituer partie civile
"Mon client aimerait pouvoir assister aux funérailles de sa mère. Il vit particulièrement mal la situation. J’ai pris contact avec le juge d’instruction d’Évreux pour me constituer partie civile", indique l'avocat belge.
Le parquet d'Evreux n'a jamais voulu confirmer que Viviane Deliège s'était livrée à la prostitution, même s'il reconnaît que c'était un des éléments au coeur de l'enquête.
Les investigations, quant à elles, se poursuivent sur commission rogatoire délivrée par un juge d'instruction d'Evreux, dans le cadre d'une information judiciaire pour "assassinat".