Attaque terroriste ? Deux morts et un blessé grave ce matin à Trappes, dans les Yvelines


Jeudi 23 Aout 2018 à 10:38 -

Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, est arrivé peu avant midi au commissariat de police de Trappes où il doit faire faire un point de la situation.



Le quartier de la rue Camille-Claudel est bouclé ce matin par les forces de police - Illustration © Google Maps
Une opération de police est en cours ce jeudi matin dans un quartier de Trappes (Yvelines). Une attaque au couteau dont la nature terroriste est « prise très au sérieux » selon nos informations, a fait au moins deux morts (il s'agirait de la mère et la soeur de l'assaillant qui lui aussi est décédé) et un blessé grave. 

Le premier bilan faisait état d’un tué et de deux blessés.

Attaque terroriste ou différend familial ?

L’auteur de l’attaque mortelle, un homme d’une trentaine d’années, a été neutralisé par les policiers. Il serait fiché S et connu des services de renseignement pour « apologie du terrorisme.

Les forces de l'ordre sont intervenues rue Camille-Claudel, où l’individu s’était retranché dans une maison très tôt dans la matinée. Un périmètre de sécurité avait été mis en place pour sécuriser l'intervention et empêcher l'afflux de curieux. Contrairement à certaines informations, les hommes du RAID n'ont pas été engagés, précise la Préfecture des Yvelines sur son compte Twitter.

L'Etat islamique (EI) aurait revendiqué cette attaque au couteau. Toutefois, si la piste d'un acte terroriste est prise très au sérieux, les policiers n'écartent pas pour autant celle d'un différend familial compte tenu de l'appartenance des victimes, la mère et la soeur de l'assaillant.

Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, s'est rendu peu avant midi au commissariat de police de Trappes où il  a fait un point de la situation. Il est allé ensuite sur les lieux du drame en compagnie du procureur de la République de Paris et des enquêteurs de la Police judiciaire. Sur son compte Twitter, le ministre a tenu à rendre « hommage à la réactivité et au sang-froid de nos policiers.»