Le pickpocket Havrais dérobait porte monnaie et/ou portefeuille pour en extraire uniquement l'argent liquide (Photo d'illustration Flickr/ibjamin007)
Un homme de 48 ans, spécialisé dans le vol par ruse sur des personnes très âgées, a été condamné lundi 24 juin à deux ans de prison dont un avec sursis par le tribunal correctionnel du Havre (Seine-Maritime). Il a été écroué à l’issue de l’audience.
Les policiers de la sûreté urbaine du Havre enquêtaient depuis le mois de juillet 2012 sur une série de vols par ruse. Le mode opératoire était toujours le même : l’homme abordait des personnes âgées entre 80 et 90 ans en se faisant passer pour un chauffeur routier. Prétextant chercher une rue, il parvenait dans le fil de la discussion à soustraire le porte monnaie ou le portefeuille de sa victime.
Il évitait la vidéosurveillance
L’individu agissait toujours très “délicatement”, sans violence, et toujours dans les mêmes créneaux horaires, entre 10 h 30 et 12 h et 14 h et 16 h. Il s’arrangeait également pour commettre les faits dans les secteurs résidentiels de l’hyper-centre ou de la plage du Havre dépourvus de vidéo-surveillance.
Il s’emparait uniquement de l’argent liquide – toujours des petites sommes – qui se trouvait dans le porte monnaie ou le portefeuille et prenait soin, dans certains cas, de déposer les papiers d’identité, carte bancaire et autres documents administratifs dans la boite aux lettres de sa victime ou encore à la police municipale.
Identifié grâce à son portrait-robot
“Au fil de l’enquête, nous nous sommes aperçus que l’auteur de ces vols était un local. Sa façon d’opérer montrait clairement qu’il connaissait bien la ville. Il agissait uniquement dans les quartiers où il n'y a pas de caméras de surveillance”, confie le commissaire Patrick Longuet, chef de la sûreté urbaine du Havre.
Une cellule spécialisée dans les vols sur la voie publique avait été créée pour les besoins de cette enquête. Le suspect avait déjà été identifié par un policier de la sûreté urbaine, en l'occurrence le chef du service de lutte contre le proxénétisme, grâce à un portrait robot dressé de lui à partir du signalement fourni par les victimes. Mais son placement sous surveillance, n’avait pas permis dans un premier temps de le confondre. "Pendant la période où nous l'avons surveillé, il ne s'est rien passé", souligne le commissaire Longuet.
Pour arrondir ses fins de mois
L’aigrefin a finalement été interpellé vendredi matin vers 9 h 30 par les témoins de son dernier vol. Il avait tenté de piquer le porte monnaie d’un homme de 85 ans qui faisait ses courses sur le marché de Bléville, un quartier du Havre.
Placé en garde à vue, le suspect, connu des services de police pour des faits similaires, a reconnu l’ensemble des seize faits qui lui sont reprochés. Il a expliqué aux enquêteurs qu’il agissait ainsi pour arrondir ses fins de mois. Sorti de prison il y a quelques mois, l’homme qui ne travaille pas avait pour seul revenu le RSA.
Les policiers de la sûreté urbaine du Havre enquêtaient depuis le mois de juillet 2012 sur une série de vols par ruse. Le mode opératoire était toujours le même : l’homme abordait des personnes âgées entre 80 et 90 ans en se faisant passer pour un chauffeur routier. Prétextant chercher une rue, il parvenait dans le fil de la discussion à soustraire le porte monnaie ou le portefeuille de sa victime.
Il évitait la vidéosurveillance
L’individu agissait toujours très “délicatement”, sans violence, et toujours dans les mêmes créneaux horaires, entre 10 h 30 et 12 h et 14 h et 16 h. Il s’arrangeait également pour commettre les faits dans les secteurs résidentiels de l’hyper-centre ou de la plage du Havre dépourvus de vidéo-surveillance.
Il s’emparait uniquement de l’argent liquide – toujours des petites sommes – qui se trouvait dans le porte monnaie ou le portefeuille et prenait soin, dans certains cas, de déposer les papiers d’identité, carte bancaire et autres documents administratifs dans la boite aux lettres de sa victime ou encore à la police municipale.
Identifié grâce à son portrait-robot
“Au fil de l’enquête, nous nous sommes aperçus que l’auteur de ces vols était un local. Sa façon d’opérer montrait clairement qu’il connaissait bien la ville. Il agissait uniquement dans les quartiers où il n'y a pas de caméras de surveillance”, confie le commissaire Patrick Longuet, chef de la sûreté urbaine du Havre.
Une cellule spécialisée dans les vols sur la voie publique avait été créée pour les besoins de cette enquête. Le suspect avait déjà été identifié par un policier de la sûreté urbaine, en l'occurrence le chef du service de lutte contre le proxénétisme, grâce à un portrait robot dressé de lui à partir du signalement fourni par les victimes. Mais son placement sous surveillance, n’avait pas permis dans un premier temps de le confondre. "Pendant la période où nous l'avons surveillé, il ne s'est rien passé", souligne le commissaire Longuet.
Pour arrondir ses fins de mois
L’aigrefin a finalement été interpellé vendredi matin vers 9 h 30 par les témoins de son dernier vol. Il avait tenté de piquer le porte monnaie d’un homme de 85 ans qui faisait ses courses sur le marché de Bléville, un quartier du Havre.
Placé en garde à vue, le suspect, connu des services de police pour des faits similaires, a reconnu l’ensemble des seize faits qui lui sont reprochés. Il a expliqué aux enquêteurs qu’il agissait ainsi pour arrondir ses fins de mois. Sorti de prison il y a quelques mois, l’homme qui ne travaille pas avait pour seul revenu le RSA.
Les voleurs d'une vingtaine de portables interpellés aussi
(Photo d'illustration Flickr/lucypotato)
L'élucidation de cette affaire de nature à créer un sentiment d'insécurité intervient alors que la cellule spécialisée dans les vols commis sur la voie publique, mise en place il y a moins d'un an, vient de mettre fin aux agissements de voleurs de portables à proximité de collèges du Havre et de la région. Une vingtaine de vols à l'arraché commis sur des élèves a ainsi été résolue ces dernières semaines, se réjouit le commissaire Patrick Longuet.