Le proviseur du lycée, en sa qualité de chef d’établissement, a déposé plainte - Illustration @ Google Maps
Les faits reprochés remontent au 4 octobre dernier au sein du lycée Robert-Schuman. Ce jour-là, sous le préau, deux lycéens de 15 et 16 ans ont exhibé chacun un pistolet à billes. L’un des adolescents a pointé son arme factice en direction d’un professeur, son camarade l’a dirigée vers le sol.
« il ne s’est pas senti en danger »
L’enseignant visé a rapidement remarqué qu’il s’agissait d’armes factices. Des armes en plastique. « Il ne s’est pas senti menacé et a interprété le geste de l’élève comme une blague, une provocation », relate une source policière. Il n’a d'ailleurs pas souhaité déposé plainte.
Une autre enseignante du même établissement a signalé avoir été, elle aussi, victime de faits similaires en plein cours, durant la même période.
L’enquête interne a permis d’établir que les deux pistolets avaient été introduits dans le lycée par un troisième élève âgé de 16 ans. Celui qui a filmé la scène sous le préau et l’a diffusée sur les réseaux sociaux a également été identifié. Il est âgé de 16 ans.
Une autre enseignante du même établissement a signalé avoir été, elle aussi, victime de faits similaires en plein cours, durant la même période.
L’enquête interne a permis d’établir que les deux pistolets avaient été introduits dans le lycée par un troisième élève âgé de 16 ans. Celui qui a filmé la scène sous le préau et l’a diffusée sur les réseaux sociaux a également été identifié. Il est âgé de 16 ans.
Les armes retrouvées lors des perquisitions
Les quatre adolescents en 1ère année professionnelle ont été placés en garde à vue jeudi au commissariat du Havre. Les perquisitions effectuées au domicile respectif de leurs parents ont permis de retrouver les deux pistolets à bille.
Deux d’entre eux sont poursuivis pour « violences avec et sous la menace d’une arme sans ITT », le troisième pour « introduction d’une arme en milieu scolaire » et enfin le dernier pour « diffusion d’enregistrement d’images ».
Deux d’entre eux sont poursuivis pour « violences avec et sous la menace d’une arme sans ITT », le troisième pour « introduction d’une arme en milieu scolaire » et enfin le dernier pour « diffusion d’enregistrement d’images ».
Le proviseur porte plainte
Seul le proviseur du lycée, en sa qualité de chef d’établissement, a déposé plainte.
Cette affaire n’a pas manqué d’être rapprochée de celle du lycée Edouard-Branly de Créteil (Val-de-Marne) où un élève de 16 ans a été mis en examen pour violences aggravées après avoir braqué une enseignante avec une arme factice. La scène avait été filmée par un téléphone portable.
Cette affaire n’a pas manqué d’être rapprochée de celle du lycée Edouard-Branly de Créteil (Val-de-Marne) où un élève de 16 ans a été mis en examen pour violences aggravées après avoir braqué une enseignante avec une arme factice. La scène avait été filmée par un téléphone portable.
Le rectorat solidaire du proviseur
Parallèlement aux procédures judiciaires en cours, le Rectorat annonce dans un communiqué publié ce vendredi, avoir demandé à ses services de mettre « en application les procédures requises en cas d’incidents ».
« Le Recteur de la Région académique Normandie apporte son soutien au proviseur, avec lequel il s’est entretenu à plusieurs reprises, et aux professeurs concernés ainsi qu’à l’ensemble du personnel du lycée Schuman-Perret », souligne le communiqué.
« Les services du rectorat ont également procédé à un signalement auprès du procureur de la République ».
Le proviseur du lycée Robert-Schuman-Perret « a engagé depuis son arrivée en septembre 2018 un travail sur le climat scolaire et a sensibilisé tous les membres de la communauté scolaire sur ce sujet », rappelle le rectorat.
« Un accompagnement du rectorat est également mis en place afin de rétablir rapidement des conditions de travail favorables pour tous et pour la réussite des élèves. »
« Le Recteur de la Région académique Normandie apporte son soutien au proviseur, avec lequel il s’est entretenu à plusieurs reprises, et aux professeurs concernés ainsi qu’à l’ensemble du personnel du lycée Schuman-Perret », souligne le communiqué.
« Les services du rectorat ont également procédé à un signalement auprès du procureur de la République ».
Le proviseur du lycée Robert-Schuman-Perret « a engagé depuis son arrivée en septembre 2018 un travail sur le climat scolaire et a sensibilisé tous les membres de la communauté scolaire sur ce sujet », rappelle le rectorat.
« Un accompagnement du rectorat est également mis en place afin de rétablir rapidement des conditions de travail favorables pour tous et pour la réussite des élèves. »