BRIONNE (Eure) - Un père de famille et son fils regrettent sans doute déjà d'avoir voulu jouer les fiers-à-bras avec les gendarmes. Le premier a écopé d'une peine de prison ferme de six mois, le second de huit mois avec sursis pour violences volontaires sur agent de la force publique.
Les faits remontent à la nuit de dimanche 1er décembre. Un peu après minuit, les gendarmes de la communauté de brigades (COB) de Brionne sont alertés par des habitants de la Vallée aux Boeufs que des individus frappent contre des portes d'habitation.
Pour une histoire de coeur
Une patrouille se rend sur place et tentent de contrôler deux suspects qui sont à bord d'une voiture stationnée à proximité. A la vue des uniformes, les individus sortent précipitamment du véhicule et se ruent sur les deux gendarmes qui sont insultés, menacés et frappés. Les deux militaires sont blessés : l'un s'est vu prescrire un arrêt de travail de dix jours, l'autre deux jours d'ITT.
Les gendarmes doivent appeler en renfort leurs collègues de la COB de Brionne et le peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) de Bernay. Les deux agresseurs, très excités, peuvent ainsi être interpellés et ramenés à la gendarmerie. Tous les deux en état d'ivresse, sont d'abord placés en cellule de dégrisement avant de se voir notifier leur placement en garde à vue. Lors de leur audition, ils expliqueront aux enquêteurs qu'ils étaient venus à Brionne pour régler un différend à propos d'une affaire de cœur !
Déjà condamné pour outrage et rébellion
Toujours est-il que la réponse pénale a été immédiate : le père âgé de 48 ans et le fils de 22 ans ont été déférés au palais de justice d'Evreux pour être présentés à un magistrat du parquet. Les deux agresseurs de gendarmes ont été jugés en comparution immédiate lundi 2 décembre, dans l'après-midi. Le père a été condamné à six mois de prison ferme avec mandat de dépôt à l'issue de l'audience correctionnelle.
Il devra par ailleurs purger une peine supplémentaire de deux mois à la suite de la révocation d'un sursis. Le quadragénaire avait été condamné en effet, le 25 novembre dernier, pour "outrages et rébellion" envers des gendarmes.
Le fils quant à lui a écopé d'une peine d'emprisonnement de huit mois avec sursis. Tous les deux devront en outre payer 500€ à chacune de leurs victimes à titre de dommages et intérêts.
Les faits remontent à la nuit de dimanche 1er décembre. Un peu après minuit, les gendarmes de la communauté de brigades (COB) de Brionne sont alertés par des habitants de la Vallée aux Boeufs que des individus frappent contre des portes d'habitation.
Pour une histoire de coeur
Une patrouille se rend sur place et tentent de contrôler deux suspects qui sont à bord d'une voiture stationnée à proximité. A la vue des uniformes, les individus sortent précipitamment du véhicule et se ruent sur les deux gendarmes qui sont insultés, menacés et frappés. Les deux militaires sont blessés : l'un s'est vu prescrire un arrêt de travail de dix jours, l'autre deux jours d'ITT.
Les gendarmes doivent appeler en renfort leurs collègues de la COB de Brionne et le peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) de Bernay. Les deux agresseurs, très excités, peuvent ainsi être interpellés et ramenés à la gendarmerie. Tous les deux en état d'ivresse, sont d'abord placés en cellule de dégrisement avant de se voir notifier leur placement en garde à vue. Lors de leur audition, ils expliqueront aux enquêteurs qu'ils étaient venus à Brionne pour régler un différend à propos d'une affaire de cœur !
Déjà condamné pour outrage et rébellion
Toujours est-il que la réponse pénale a été immédiate : le père âgé de 48 ans et le fils de 22 ans ont été déférés au palais de justice d'Evreux pour être présentés à un magistrat du parquet. Les deux agresseurs de gendarmes ont été jugés en comparution immédiate lundi 2 décembre, dans l'après-midi. Le père a été condamné à six mois de prison ferme avec mandat de dépôt à l'issue de l'audience correctionnelle.
Il devra par ailleurs purger une peine supplémentaire de deux mois à la suite de la révocation d'un sursis. Le quadragénaire avait été condamné en effet, le 25 novembre dernier, pour "outrages et rébellion" envers des gendarmes.
Le fils quant à lui a écopé d'une peine d'emprisonnement de huit mois avec sursis. Tous les deux devront en outre payer 500€ à chacune de leurs victimes à titre de dommages et intérêts.