La plage d'Etretat est interdite depuis le 18 juillet à la baignade et aux activités nautiques. Elle le restera tant que la qualité des eaux ne sera pas revenue à un niveau satisfaisant - Illustration © Pixabay
L’arrêté préfectoral interdisant la baignade et les activités nautiques sur quatre plages de Seine-Maritime a été levé partiellement ce vendredi, par la préfecture de Seine-Maritime.
On peut en effet se baigner à nouveau à Yport, Le Tilleul et Vattetot-sur-mer, les dernières analyses bactériologiques confirmant la bonne qualité des eaux sur les plages de ces trois stations balnéaires.
On peut en effet se baigner à nouveau à Yport, Le Tilleul et Vattetot-sur-mer, les dernières analyses bactériologiques confirmant la bonne qualité des eaux sur les plages de ces trois stations balnéaires.
Ecarter tout risque de santé publique
Il n’en est pas de même concernant la place d’Étretat qui, elle, reste soumise à l’arrêté d’interdiction pris par le préfet le 18 juillet dernier suite à l’incendie de la station d’épuration d’Étretat qui avait généré un risque de rejets d’effluents en mer.
« La plage d'Étretat sera soumise jusqu'au début de la semaine prochaine à un suivi bactériologique complémentaire et exigeant afin d'écarter tous risques de santé publique et garantir à toutes et tous une qualité des eaux de baignade satisfaisante », explique la préfecture.
LIRE AUSSI > Quatre plages, dont celle d'Etretat, interdites à la baignade après un incendie à la station d'épuration
« La plage d'Étretat sera soumise jusqu'au début de la semaine prochaine à un suivi bactériologique complémentaire et exigeant afin d'écarter tous risques de santé publique et garantir à toutes et tous une qualité des eaux de baignade satisfaisante », explique la préfecture.
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L’arrêté d’interdiction de baignade à Étretat pourrait être levé en milieu de semaine prochaine, « si les résultats des analyses confirment la performance du dispositif mis en place », précisent les autorités préfectorales dans un communiqué.
Toutefois, en cas de besoin d’une désinfection complémentaire des eaux usées, l’interdiction ne pourrait avoir lieu qu’en fin de semaine prochaine. « En tout état de cause, ce sont les résultats des analyses qui commanderont la levée de l'interdiction ».
Toutefois, en cas de besoin d’une désinfection complémentaire des eaux usées, l’interdiction ne pourrait avoir lieu qu’en fin de semaine prochaine. « En tout état de cause, ce sont les résultats des analyses qui commanderont la levée de l'interdiction ».
La pêche des coquillages interdite
La gestion de cette situation accidentelle mobilise l’ensemble des services de l’État, des collectivités d’Étretat et Le Havre Seine Métropole en lien avec l’exploitant Eaux de Normandie, souligne la préfecture. « Les objectifs communs poursuivis sont de rétablir le service de traitement des eaux au plus vite en évitant toute pollution du milieu naturel et en garantissant la santé publique avec des eaux de baignade de qualité ».
L’occasion de rappeler, par ailleurs, que la pêche et la consommation des coquillages filtreurs sont interdites sur le littoral et dans les eaux maritimes entre les communes du cap d’Antifer et Veulettes sur mer, en raison de la présence d’une algue toxique (le dinophysis).
L’occasion de rappeler, par ailleurs, que la pêche et la consommation des coquillages filtreurs sont interdites sur le littoral et dans les eaux maritimes entre les communes du cap d’Antifer et Veulettes sur mer, en raison de la présence d’une algue toxique (le dinophysis).