Bébé découvert dans une poubelle près de Rouen : la mère âgée de 16 ans placée en détention provisoire


Vendredi 2 Juin 2017 à 14:20 -

Identifiée grâce aux empreintes génétiques, un an après



Après son hospitalisation au CHU, le bébé prénommé Théo a été placé dans une stucture de l'Aide sociale à l'enfance (Illustration © D.R.)
La mère d'un nouvé-né retrouvé vivant mais en état d'hypothermie dans une poubelle à Franqueville-Saint-Pierre (Seine-Maritime) le 30 mai 2016 a été identifiée et interpellée. La jeune fille, âgée de 16 ans, a été mise en examen pour "tentative d'homicide volontaire sur mineur de 15 ans" et placée en détention provisoire hier soir, jeudi, à la maison d'arrêt de Rouen.

Il aura fallu un an exactement aux enquêteurs pour mettre un nom sur la mère du bébé découvert au fond d'une poubelle dans la soirée de ce lundi 30 mai 2016. Son identification a été rendue possible grâce aux analyses ADN (empreinte génétique).

L'adolescente a été interpellée en début de semaine et placée en garde à vue. « Les investigations se poursuivent », indique à infoNormandie le procureur de la République de Rouen, Pascal Prache, confirmant la mise en examen et le placement en détention provisoire hier soir de la jeune fille. 

Découvert au fond d'une poubelle

Ce lundi 30 mai 2016, les secours étaient intervenus vers 21 heures, au 205, rue Victor Hugo (une rue parallèle à la rue Charles Péguy) dans un petit lotissement pavillonnaire récent situé à la sortie de Franqueville-Saint-Pierre, près de Rouen.

Les sapeurs-pompiers avaient été alertés par une passante dont l'attention avait été attirée par des pleurs de bébé provenant d'un container poubelle enterré. Les secours aveint dû accéder par une trappe pour récupérer le nourrisson (un petit garçon) qui avait encore son cordon ombilical. 

LIRE AUSSISeine-Maritime : un nouveau-né retrouvé vivant dans une poubelle à Franqueville-St-Pierre

Hospitalisé en état d'ypothermie

Le bébé, en état d'ypothermie, avait été transporté au CHU de Rouen et hospitalisé dans le service de réanimation néonatale et pédiatrique. Il devait être par la suite placé dans une structure de l'aide sociale à l'enfance (ASE).

Dès lors, la gendarmerie avait tout mis en oeuvre pour tenter d'identifier au plus vite la mère du petit garçon. Rien n'indiquait à ce moment-là qu'elle soit originaire de la commune, précisait une source judiciaire. Un appel à témoins avait été lancé par les enquêteurs dans les médias locaux et sur la page Facebook de la gendarmerie de Seine-Maritime.