Bernay : les cambrioleurs de la pizzeria se rebellent et frappent les gendarmes


Lundi 21 Avril 2014 à 18:22 -



Les gendarmes sont régulièrement pris pour cibles par des individus alcoolisés (Photo d'illustration)
EURE. Les gendarmes du Peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) de Bernay ont dû une nouvelle fois essuyer les insultes et les violences d'individus en état d'ivresse.

Les faits se passent dans la nuit du 18 avril vers 3 heures du matin. Alertés qu'un vol par effraction dans une pizzeria de la rue du Général Leclerc, à Bernay, vient de se produire, les militaires arrivent rapidement sur les lieux. Trois individus, fortement alcoolisés, sont là à proximité. Leur comportement attire l'attention des forces de l'ordre qui décident alors de vérifier leur identité.

Outrages et rebellion

Le contrôle tourne mal. Les suspects commencent à débiter tous les noms d'oiseaux qu'ils connaissent. Puis ils se rebellent au moment où les gendarmes s'approchent. Devant la tournure des événements, des renforts sont appelés. Les hommes du PSIG, habitués à ce type d'intervention, tentent de les neutraliser, mais les interpellations se terminent en pugilat. Deux gendarmes sont blessés : l'un reçoit un coup de poing au visage, l'autre est blessé à un doigt.

Finalement, force reste à la loi : les trois belligérants sont ramenés à la gendarmerie où ils sont placés en cellule de dégrisement. Ils ne pourront être auditionnés que le lendemain après-midi. Ils reconnaîtront ainsi, au cours de la garde à vue, être entré dans la pizzeria après avoir fracturé une porte vitrée et avoir dérobé des oeufs, des lardons, du vin...

Détention provisoire pour deux d'entre eux

Deux d'entre eux, âgés de 21 et 22 ans, ont été déférés au parquet d'Evreux samedi soir. Compte tenu de leur passé judiciaire, ils ont été placés en détention provisoire en vue d'une comparution immédiate ce mardi 22 avril devant le tribunal correctionnel. Le troisième, âgé de 20 ans et originaire comme les deux autres de Bernay, a été placé sous contrôle judiciaire. Ils sont poursuivis pour vol par effraction, outrages et rebellion sur agents dépositaires de l'autorité publique.

Les deux gendarmes, qui se sont vu prescrire 1 et 2 jours d'incapacité totale de travail, ont déposé plainte.