Le jeune homme a été découvert pendu à un arbre dans ce massif boisé qui adosse les quelques maisons du bourg d'Orgeville où Flavien habitait (Photo @infoNormandie)
Le corps découvert samedi après-midi au bout d'une corde attachée à un arbre, dans le bois d'Orgeville, est bien celui de Flavien Doumecq-Lacoste, 19 ans. Dominique Laurens, procureure de la République d'Evreux, l'a confirmé ce lundi midi au cours d'un point presse.
Un certain nombre d'éléments retrouvés sur les lieux, notamment vestimentaires, le sac à dos contenant la carte d'identité et le téléphone portable du jeune homme, a permis de lever tous les doutes quant à l'identité de la victime.
Un certain nombre d'éléments retrouvés sur les lieux, notamment vestimentaires, le sac à dos contenant la carte d'identité et le téléphone portable du jeune homme, a permis de lever tous les doutes quant à l'identité de la victime.
La volonté d'en finir avec la vie
Après un mois d'intenses recherches, mobilsant des chiens pisteurs et un hélicoptère de la gendarmerie, le jeune homme a été retrouvé "tout à fait par hasard" par un amoureux de la nature qui scrutait la cîme des arbres dans un petit massif forestier qui adosse le bourg d'Orgeville, à environ 1 kilomètre de la maison du disparu. En levant la tête, le promeneur a d'abord aperçu une sorte de corde blanche, avant de découvrir, caché par la végétation très dense à cet endroit, un corps en état de décomposition.
La mort de Flavien remonte au jour de sa disparition, ou dans les quelques heures qui ont suivi son départ du domicile familial ce jeudi 14 mai vers 8h30, à Caillouet-Orgeville, près de Pacy-sur-Eure. Il avait alors déjà probablement en tête de mettre fin à ses jours, comme l'attestent deux lettres d'adieu retrouvées dans son sac à dos découvert au pied de l'arbre par les enquêteurs. Des écrits simples qui expliquent "sa volonté d'en finir avec la vie", a indiqué la procureure.
La mort de Flavien remonte au jour de sa disparition, ou dans les quelques heures qui ont suivi son départ du domicile familial ce jeudi 14 mai vers 8h30, à Caillouet-Orgeville, près de Pacy-sur-Eure. Il avait alors déjà probablement en tête de mettre fin à ses jours, comme l'attestent deux lettres d'adieu retrouvées dans son sac à dos découvert au pied de l'arbre par les enquêteurs. Des écrits simples qui expliquent "sa volonté d'en finir avec la vie", a indiqué la procureure.
Dominique Laurens, procureure de la République, ici en compagnie du capitaine Marjorie Gorlin, commandant en second de la compagnie de gendarmerie d'Evreux, estime que la manière dont s'est pendu Flavien ne laisse peu de place à d'autres hypothèses que le suicide (@infoNormandie)
"Il ne donne pas d'explications à son geste"
Selon la magistrate tous ces éléments et la manière dont il s'est pendu, à une certaine hauteur, à une branche d'arbre ne laissent peu de place à d'autres hypothèses que le suicide.
L'hypothèse du suicide n'était pas la piste privilégiée au départ par les enquêteurs. Flavien n'avait pas le comportement d'un garçon dépressif ou suicidaire. Il avait quitté le domicile familial ce jeudi matin là dans le but d'aller acheter une laisse pour un de ses chiots.
Quelques heures plus tôt, dans le courant de la nuit, il avait eu une longue conversation téléphonique avec son ex-ami. Mais cet échange qui aurait duré près de quatre heures, ne serait en aucun cas en lien avec le geste de Flavien. "Le jeune homme ne donne pas d'explications à son geste, ses écrits sont très courts, très brefs", précise Dominique Laurens.
Une autopsie du corps est prévue demain mardi, à l'institut médico-légal de Rouen. Elle devrait confirmer la mort par asphyxie et établir formellement qu'il s'agit bien de Flavien.
L'hypothèse du suicide n'était pas la piste privilégiée au départ par les enquêteurs. Flavien n'avait pas le comportement d'un garçon dépressif ou suicidaire. Il avait quitté le domicile familial ce jeudi matin là dans le but d'aller acheter une laisse pour un de ses chiots.
Quelques heures plus tôt, dans le courant de la nuit, il avait eu une longue conversation téléphonique avec son ex-ami. Mais cet échange qui aurait duré près de quatre heures, ne serait en aucun cas en lien avec le geste de Flavien. "Le jeune homme ne donne pas d'explications à son geste, ses écrits sont très courts, très brefs", précise Dominique Laurens.
Une autopsie du corps est prévue demain mardi, à l'institut médico-légal de Rouen. Elle devrait confirmer la mort par asphyxie et établir formellement qu'il s'agit bien de Flavien.
Un corps découvert dans un bois à Caillouet-Orgeville (Eure) : peut-être celui de Flavien disparu depuis un mois