Saisi pour avis par le Conseil régional de Haute-Normandie, le Le Conseil économique, social et environnemental régional de Haute-Normandie (CESER) s'est prononcé, ce lundi 8 juin, par 35 voix pour, 6 contre et 9 abstentions en faveur de Rouen comme chef-lieu provisoire et définitif de la Normandie. Il plaide en outre pour une implantation du siège du Conseil régional à Rouen également.
"Un choix qui permet l’efficience (les états-majors politique et administratif regroupés dans une même ville) sans compromettre l’équilibre des territoires par la création de « pôles de compétences » dans les principales villes".
Le président Gérard Lissot a rappelé que le CESER a choisi d’inscrire ses réflexions « dans la durée », avec un avis sur le chef-lieu provisoire qui est « dans la continuité de notre avis sur la fusion et se projette sur les consultations à venir. Nous restons fidèles au scénario d’une organisation qui privilégie l’efficacité dans un modèle de décentralisation qui reste limité et qui suggère que les étatsmajors de l’État et de la Région soient réunis dans la même ville et en l’espèce dans la seule Métropole régionale. La nécessité d’un bon équilibre reste évidente mais elle doit reposer sur des pôles de compétences et de spécialités pertinents ».
Un avis qui ne va manquer de relancer le débat sur ce sujet tant controversé.
Unanimité pour un plan multimodal
Le CESER a par ailleurs, au cours de cette même réunion, à l'unanimité des votants, donné un avis favorable à un plan d’action pour la multimodalité dans le transport de marchandises.
La mer, le fleuve, le rail, la route… La Haute-Normandie et plus largement l’axe Seine ont toutes les cartes en main pour mettre en oeuvre un transport multimodal des marchandises, estime le comité. "La route demeure pourtant largement prédominante dans les flux de transports. Comment mettre l’organisation logistique du territoire au service des modes massifiés ? Le CESER dévoile une proposition de plan d’action".
"Un choix qui permet l’efficience (les états-majors politique et administratif regroupés dans une même ville) sans compromettre l’équilibre des territoires par la création de « pôles de compétences » dans les principales villes".
Le président Gérard Lissot a rappelé que le CESER a choisi d’inscrire ses réflexions « dans la durée », avec un avis sur le chef-lieu provisoire qui est « dans la continuité de notre avis sur la fusion et se projette sur les consultations à venir. Nous restons fidèles au scénario d’une organisation qui privilégie l’efficacité dans un modèle de décentralisation qui reste limité et qui suggère que les étatsmajors de l’État et de la Région soient réunis dans la même ville et en l’espèce dans la seule Métropole régionale. La nécessité d’un bon équilibre reste évidente mais elle doit reposer sur des pôles de compétences et de spécialités pertinents ».
Un avis qui ne va manquer de relancer le débat sur ce sujet tant controversé.
Unanimité pour un plan multimodal
Le CESER a par ailleurs, au cours de cette même réunion, à l'unanimité des votants, donné un avis favorable à un plan d’action pour la multimodalité dans le transport de marchandises.
La mer, le fleuve, le rail, la route… La Haute-Normandie et plus largement l’axe Seine ont toutes les cartes en main pour mettre en oeuvre un transport multimodal des marchandises, estime le comité. "La route demeure pourtant largement prédominante dans les flux de transports. Comment mettre l’organisation logistique du territoire au service des modes massifiés ? Le CESER dévoile une proposition de plan d’action".