Dimanche, en fin d'après-midi, cette station-service de Pacy-sur-Eure a été prise d'assaut par des automobilistes craignant de manquer de carburant (Photo © infoNormandie)
La circulation des camions de livraison de carburant a pu reprendre cet après-midi : les chauffeurs routiers ont en effet levé, peu avant 17 heures, le barrage qui bloquait les accès du Terminal Rubis, à Grand-Quevilly dans la banlieue de Rouen. Le barrage mis en place en fin de nuit au terminal de Petit-Quevilly avait quant à lui été levé un peu plus dans l'après-midi.
Dès 2 heures, cette nuit de lundi, à l'appel de la CGT et de Fo, les chauffeurs routiers se sont rassemblés devant les accès du dépôt de carburant, boulevard de Stalingrad, à Grand-Quevilly. Objectif : empêcher la sortier des camions citernes destinés au ravitallement des stations-service.
Dès 2 heures, cette nuit de lundi, à l'appel de la CGT et de Fo, les chauffeurs routiers se sont rassemblés devant les accès du dépôt de carburant, boulevard de Stalingrad, à Grand-Quevilly. Objectif : empêcher la sortier des camions citernes destinés au ravitallement des stations-service.
Réunion jeudi entre syndicats et patrons
Vers 6 heures, une partie des 50 manifestants (selon la police) sont partis à Petit-Quevilly, pour bloquer le second dépôt, tandis qu'un barrage filtrant était mis en place à Grand-Quevilly laissant passer les véhicules mais pas les poids-lourds.
Une réunion réunissant autour de la même table les syndicats du transport routier et les organisations patronales est prévue pour jeudi, a annoncé le gouvernement. Le mouvement des routiers pourrait être suspendu jusqu'à cette date. Mais, promet un représentant de la CGT- Transports de Seine-Maritime "ce n'est que partie remise".
Une réunion réunissant autour de la même table les syndicats du transport routier et les organisations patronales est prévue pour jeudi, a annoncé le gouvernement. Le mouvement des routiers pourrait être suspendu jusqu'à cette date. Mais, promet un représentant de la CGT- Transports de Seine-Maritime "ce n'est que partie remise".
La ruée vers les pompes
Pour l'heure, le mouvement des routiers contre la réforme du code du travail n'a pas eu d'effet sur l'approvisionnement des stations-service en Seine-Maritime et dans l'Eure. Mais comme à l'habitude, les automobilistes se sont rués dès dimanche soir sur les pompes craignant de manquer de carburant, ce qui a provoqué par endroits une rupture de stock.
#carburant ⚠️Évitez les approvisionnements de précaution ➡️Les raffineries fonctionnent normalement.
— PréfèteSeineMaritime (@prefet76) 25 septembre 2017