La Seine-Maritime ne semble pas encore touchée cette année par ce qu'on appelle les « bitumeurs irlandais » mais les départements voisins, à l'Ouest, le sont. Comme il vaut mieux prévenir que guérir, la gendarmerie recommande la plus grande prudence. Voici ce qu'il faut savoir.
Arrivé en France en 2006, le phénomène des « bitumeurs irlandais » est attribué à des familles d'itinérants. Ces ressortissants britanniques circulent en caravane et se stationnent en groupes sur les terrains de camping. Extrêmement mobiles, ils ne restent que peu de temps sur un même lieu. Sur le territoire national, certains «bitumeurs» se sont reconvertis dans la vente d'outillage portatif. Le scénario est toujours le même et bien rôdé.
Une première équipe, de bonne présentation, démarche, à bord de véhicules immatriculés en Grande-Bretagne, des particuliers ou des entreprises. Il leur est proposé (à ces particuliers, c'est-à-dire vous et moi) de goudronner une allée, ou un parterre, à un prix défiant toute concurrence.
« Lorsque le « bon de commande », estampillé au nom d'une entreprise fictive, est accepté, une deuxième équipe - celle des ouvriers - intervient en un temps record, parfois même dans les heures qui suivent l'accord, faisant fi de tout délai légal de rétractation », détaille la gendarmerie.
« Le goudron est immédiatement déversé sur la zone à recouvrir, avant que le client n'ait le temps de réagir. Naturellement, le travail est bâclé et aucune préparation de sol n'est effectuée ; les ouvriers se contentent de répandre quelques millimètres d'une émulsion liquide et de graviers ».
« Pratique et pas chère, la prestation prend alors la tournure d'une escroquerie ciblant de préférence des personnes âgées qui, bien souvent, ne portent pas plainte rendant le phénomène difficilement et tardivement identifiable ».
Si vous êtes sollicités par ces « bitumeurs irlandais », la gendarmerie vous conseille d'appeler immédiatement le 17 en donnant un maximum d'éléments sur les véhicules. En attendant, un conseil : soyez vigilant.
Une première équipe, de bonne présentation, démarche, à bord de véhicules immatriculés en Grande-Bretagne, des particuliers ou des entreprises. Il leur est proposé (à ces particuliers, c'est-à-dire vous et moi) de goudronner une allée, ou un parterre, à un prix défiant toute concurrence.
« Lorsque le « bon de commande », estampillé au nom d'une entreprise fictive, est accepté, une deuxième équipe - celle des ouvriers - intervient en un temps record, parfois même dans les heures qui suivent l'accord, faisant fi de tout délai légal de rétractation », détaille la gendarmerie.
« Le goudron est immédiatement déversé sur la zone à recouvrir, avant que le client n'ait le temps de réagir. Naturellement, le travail est bâclé et aucune préparation de sol n'est effectuée ; les ouvriers se contentent de répandre quelques millimètres d'une émulsion liquide et de graviers ».
Si la prestation fait son effet les premiers temps, le macadam est à refaire dès les premières intempéries.
« Pratique et pas chère, la prestation prend alors la tournure d'une escroquerie ciblant de préférence des personnes âgées qui, bien souvent, ne portent pas plainte rendant le phénomène difficilement et tardivement identifiable ».
Si vous êtes sollicités par ces « bitumeurs irlandais », la gendarmerie vous conseille d'appeler immédiatement le 17 en donnant un maximum d'éléments sur les véhicules. En attendant, un conseil : soyez vigilant.