Trois adolescents, âgés de 16 ans et une jeune femme de 18 ans, étaient toujours en garde à vue ce dimanche matin dans les locaux de la brigade criminelle de la Sûreté départementale de Seine-Maritime. Ils sont soupçonnés d'avoir roué de coups un chauffeur de bus de la TCAR, dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 septembre, place de l'Hôtel de ville à Sotteville-lès-Rouen, dans l'agglomération rouennaise.
Les suspects sont ce qu'on appelle des "mineurs isolés étrangers", c'est-à-dire qu'ils n'ont pas de responsable légal sur le sol français. Ils ont pu être identifiés rapidement grâce à l'exploitation de la vidéo-protection installée dans les arrêts de bus de la ligne F3, car détail qui a son importance, la caméra embarquée dans le bus où s'est déroulée l'agression ne fonctionnait pas ce jour-là.
Les photos des agresseurs extraites des enregistrements vidéo ont été diffusées à tous les chauffeurs et contrôleurs de la TCAR. C'est de cette façon qu'un des conducteurs a pu reconnaître formellement l'un des auteurs qui voyageait dans son bus, vendredi vers 22 heures. Le jeune homme a été interpellé à Saint-Etienne-du-Rouvray par les policiers, informés par un responsable de la TCAR.
Cette interpellation est rapidement remontée au plus haut sommet de l'Etat, d'abord au ministre des Transports puis à celui de l'Intérieur, confie à infoNormandie, une source parisienne.
Mis en examen et placés en liberté surveillée
Lors de l'interrogatoire de l'adolescent, en garde à vue, les enquêteurs de la brigade criminelle ont pu recueillir suffisamment d'éléments leur permettant de localiser les complices, au domicile qu'ils occupent tous les quatre à Saint-Etienne-du-Rouvray.
Les trois autres agresseurs présumés, dont une jeune femme de 18 ans, ont ainsi été interpellés dans la matinée de samedi, par des fonctionnaires de la compagnie départementale d'intervention (CDI). Une partie des vêtements qu'ils portaient au moment de l'agression ont été récupérés pour les besoins de l'enquête.
Lors de leur audition en garde à vue, ils auraient reconnu les faits tout en les minimisant. Les investigations ont cependant permis de mettre hors de cause la jeune femme, de nationalité espagnole. Elle était présente avec les trois autres dans le bus mais il a pu être établi qu'elle n'a pas participé aux violences.
Les trois mis en cause - deux sont de nationalité algérienne et un marocaine - ont été présentés dimanche après-midi au palais de justice de Rouen. Ils ont été mis en examen par le juge des enfants et placés sous le régime de la liberté surveillée.
Les trois autres agresseurs présumés, dont une jeune femme de 18 ans, ont ainsi été interpellés dans la matinée de samedi, par des fonctionnaires de la compagnie départementale d'intervention (CDI). Une partie des vêtements qu'ils portaient au moment de l'agression ont été récupérés pour les besoins de l'enquête.
Lors de leur audition en garde à vue, ils auraient reconnu les faits tout en les minimisant. Les investigations ont cependant permis de mettre hors de cause la jeune femme, de nationalité espagnole. Elle était présente avec les trois autres dans le bus mais il a pu être établi qu'elle n'a pas participé aux violences.
Les trois mis en cause - deux sont de nationalité algérienne et un marocaine - ont été présentés dimanche après-midi au palais de justice de Rouen. Ils ont été mis en examen par le juge des enfants et placés sous le régime de la liberté surveillée.