Le préfet de la Seine-Maritime le laissait présager depuis vendredi avec la publication des derniers chiffres de l'Agence régionale de santé qui font état d'une hausse constante de la circulation du Covid-19. C'est fait : le département est passé officiellement en zone rouge ce dimanche 6 septembre. Un certain nombre d'obligations sont désormais imposées aux habitants et à l'ensemble des structures et équipements recevant du public.
La Seine-Maritime est parmi les départements où le virus circule activement. A la date du 5 septembre, le taux d’incidence était de 57,2 cas pour 100 000 habitants sur 7 jours glissants et le taux de positivité de 5,41%, rappelle la préfecture.
La Seine-Maritime est parmi les départements où le virus circule activement. A la date du 5 septembre, le taux d’incidence était de 57,2 cas pour 100 000 habitants sur 7 jours glissants et le taux de positivité de 5,41%, rappelle la préfecture.
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Des nouvelles mesures sanitaires dès aujourd'hui
Le classement en zone rouge a pour conséquence immédiate l'entrée en vigueur, dès aujourd'hui, de nouvelles mesures sanitaires. Elles concernent en premier lieu les cinémas, théâtres, salles de spectacle, de projection, d’audition ou salles polyvalentes à usage multiple, les salles de sports couverts et les stades et terrains ouverts ainsi que dans les chapiteaux, tentes et structures.
Dans ces lieux, une distanciation physique minimale d’un siège doit être laissée entre les sièges occupés par chaque personne ou chaque groupe de moins de 10 personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble. Cette distanciation physique s’impose dès aujourd'hui (dimanche 6 septembre), en complément du port du masque déjà rendu obligatoire au sein de ces établissements et dans 44 communes de la Métropole de Rouen.
Dans ces lieux, une distanciation physique minimale d’un siège doit être laissée entre les sièges occupés par chaque personne ou chaque groupe de moins de 10 personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble. Cette distanciation physique s’impose dès aujourd'hui (dimanche 6 septembre), en complément du port du masque déjà rendu obligatoire au sein de ces établissements et dans 44 communes de la Métropole de Rouen.
Anticiper un éventuel rebond de l'épidémie
L’agence régionale de santé (ARS) a, par ailleurs, demandé aux professionnels de santé libéraux et aux établissements de santé de redoubler de vigilance quant à l’information des patients sur les mesures barrières et sur les priorités de dépistage. Il leur a également été demandé de poursuivre l’anticipation d’une augmentation possible des consultations en ville, du nombre de passages aux urgences et des d’hospitalisations de patients symptomatiques Covid-19 dans les établissements.
Les établissements et services médico-sociaux sont chargés quant à eux de veiller à la mise en œuvre rigoureuse des mesures barrières dans leurs structures, de poursuivre les opérations de dépistage et de renforcer leur préparation pour faire face à un éventuel rebond de l’épidémie.
Les établissements et services médico-sociaux sont chargés quant à eux de veiller à la mise en œuvre rigoureuse des mesures barrières dans leurs structures, de poursuivre les opérations de dépistage et de renforcer leur préparation pour faire face à un éventuel rebond de l’épidémie.
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Ce classement confère au préfet « la possibilité de prendre, s'il le juge nécessaire, des mesures supplémentaires de restriction de circulation des personnes ou de suspension d’activités afin de freiner la propagation du virus. Il peut en outre réglementer ou fermer provisoirement des lieux d’accueil du public ou de réunions ».
Des mesures plus restrictives ne sont pas exclues
Compte tenu de la circulation active du virus dans le département, le préfet Pierre-André Durand et le directeur général de l’ARS insistent sur l'importance du respect scrupuleux des gestes barrières, en particulier chez les jeunes de 20-30 ans où la circulation du virus est particulièrement importante. « Cette tranche d’âge représente 30% des cas positifs sur l’ensemble de la région alors qu’ils constituent 10% de la population », observe l'Agence régionale de santé.
Pierre-André Durand en appelle enfin aux habitants de la Seine-Maritime, afin qu'ils adoptent un comportement responsable et civique afin d'éviter, « si nous ne parvenions pas à freiner la propagation du virus, d'avoir à prendre des mesures beaucoup plus restrictives dans un avenir proche », prévient le représentant de l'Etat.
Pierre-André Durand en appelle enfin aux habitants de la Seine-Maritime, afin qu'ils adoptent un comportement responsable et civique afin d'éviter, « si nous ne parvenions pas à freiner la propagation du virus, d'avoir à prendre des mesures beaucoup plus restrictives dans un avenir proche », prévient le représentant de l'Etat.