TRANSAT JACQUES VABRE - Ned Collier Wakefield et Sam Goodchild ont décidé de jeter l’éponge en Espagne suite à des problèmes récurrents de safran : ils en ont perdu un lors de leur passage au large du cap Finistère mardi vers 21h30… Les Italiens de Fantastica et les Français de Solidaires en Peloton vont s’arrêter à Cascais pour réparer.
Concise 8, le dernier-né des Class40’ construit en Chine sur les plans de l’architecte Sud-Africain Jason Ker, abandonne à Muros, dans une ria du Nord-Ouest de l’Espagne, entre le cap Finisterre et Bayona. Les deux Britanniques sont arrivés vers 9h00 sur un seul safran et ont confirmé qu’ils ne pourraient pas reprendre la Transat Jacques Vabre.
Plusieurs autres Class40’ ont signalé des problèmes techniques plus ou moins importants qui pourraient les obliger à faire une escale technique. Ainsi Solidaires en Peloton (Erussard-Vauchel Camus) a connu plusieurs avaries au passage de la pointe espagnole : il fait route vers Cascais (entrée du Tage)… Il faut dire que l’anticyclone des Açores s’est compressé sur la péninsule ibérique et génère un flux de plus de trente nœuds de Nord-Est depuis la nuit dernière…
Du côté du Multi-50 Arkema-Région Aquitaine chaviré depuis trois jours au large de Lisbonne, le remorqueur portugais est parti de Cascais mardi à 23h (heure française) et doit arriver sur zone jeudi matin. Les conditions de mer se sont en effet dégradées ces dernières heures avec plus de trois mètres de houle : Lalou Roucayrol et Mayeul Riffet ont tout préparé pour effectuer un retournement en mer avant le remorquage, mais l’état de la mer ne va pas rendre très aisé l’opération…
« Nous sommes forcément déçus de savoir leur arrivée retardée, mais savons bien que ce genre d’opération de secours met du temps à être mis en place. Notre équipe à terre nous transmet également de nombreux messages de soutien et nos partenaires nous épaulent beaucoup dans cette épreuve. Ça nous permet de tenir ! L’état de la mer se dégrade un peu, donc nous sortons moins régulièrement à l’extérieur. Mais nous philosophons et parlons beaucoup avec Mayeul. On fait passer le temps mais nous avons hâte de voir notre équipe arriver sur zone », indiquait Lalou Roucayrol, skipper du trimaran Arkema-Région Aquitaine