Contrôles d'alcoolémie tous azimuts en Seine-Maritime : trois conducteurs sanctionnés au Havre et à Rouen


Jeudi 14 Septembre 2023 à 12:00 -



Plusieurs contrôles d'alcoolémie ont eu lieu dans la nuit, dans les agglomérations de la Seine-Maritime - Illustration © DDSP76
Des contrôles d'alcoolémie ont été organisés, tous azimuts, par les services de police cette nuit de mercredi à jeudi en Seine-Maritime. Au Havre, ainsi, vers 2 heures du matin, rue Louis-Brindeau, deux automobilistes ont été verbalisés pour "conduite en état alcoolique" (CEA).

Le premier, un havrais de 26 ans, a été dépisté avec un taux de 0,59 Mg par litre d'air expiré, soit 1,18 g dans le sang. Un peu plus tard, au même endroit, c'est un homme de 35 ans, domicilié à Octeville-sur-Mer, qui a soufflé dans l'éthylomètre : il avait un taux de 1,44 g par litre de sang. Ils ont fait l'objet d'une rétention administrative immédiate de leur permis.

A vive allure sur les voies de bus

A Rouen, un conducteur qui circulait à une vitesse excessive sur les voies de bus, à hauteur de la place Saint-Marc a été intercepté : il était ivre au volant. Le contrevenant, âgé de 28 ans, a été contrôlé avec un taux de 0,82 g d'alcool dans le sang. Son permis de conduire n'étant pas valide, il a été placé en garde à vue. 

D'autres contrôles ont eu lieu dans la nuit à Rouen et à Fécamp : aucune infraction n'a été relevée.

Quelles sont les sanctions pour alcool au volant

L’alcool au volant est l’une des premières causes de la mortalité routière et demeure en cause dans près d’un tiers des accidents mortels, martèle régulièrement la sécurité routière.

Qu'encourt un contrevenant à la réglementation en vigueur : Jusqu'à 2 ans d’emprisonnement (cf article L234-1 code de la route) Jusqu’à 4500 euros d'amende Confiscation du véhicule Annulation du permis (avec interdiction de le repasser pendant 3 ans maximum) Stage de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du contrevenant Interdiction de conduire un véhicule non équipé d’un dispositif homologué d’éthylotest anti-démarrage (EAD), pour une durée de 5 ans au maximum. La violation de cette interdiction constitue un délit, puni de 2 ans d’emprisonnement et de 4 500 € d’amende. Retrait de 6 points sur le permis de conduire.​

Commis en récidive, ce délit est sanctionné par l'annulation de plein droit du permis de conduire avec interdiction de conduire un véhicule non équipé d'un EAD pendant 3 ans au plus, ainsi que la confiscation obligatoire du véhicule qui a servi à commettre l'infraction si le condamné en est le propriétaire.