Coronavirus : 25 000 doses du vaccin AstraZeneca attendues en Normandie

La circulation du virus est toujours élevée en Normandie, avec un taux d’incidence en hausse dans l’Eure et la Seine-Maritime, observe l’Agence régionale de santé (Ars) à l’occasion de son point bi-hebdomadaire, ce vendredi 5 février.

Globalement, le taux d’incidence enregistre une légère progression et atteint 176,63 cas de coronavirus pour 100 000 habitants (contre 171,3 mardi).

Le nombre de foyers de contamination (clusters) progresse lui aussi, avec 154 clusters en cours d’investigation (voir le tableau ci-dessous) :

Si une légère diminution du nombre de personnes hospitalisées est observée (1359 personnes hospitalisées au 4 février contre 1385 au 1er février), le nombre de personnes en réanimation continue d’augmenter avec 126 personnes en réanimation (contre 118 lundi dernier).

37 clusters sont identifiés dans des établissements hospitaliers, ce qui accroît la tension hospitalière.

« Ces situations font l’objet de la mobilisation des directions ainsi que des équipes médicales et soignantes des établissements, en lien avec l’ARS Normandie et le Centre d'appui pour la prévention des infections associées aux soins (CPIAS) de Normandie. L’ensemble des acteurs s’attache à assurer la meilleure prise en charge des patients et faire barrière à la propagation du virus », assure, ce soir, l’Agence régionale de santé.

La Normandie recevra dans les prochains jours environ 25 000 doses du vaccin AstraZeneca.

Réceptionnée dans les 5 établissements pivots de la région, cette première livraison sera utilisée pour vacciner d’abord les professionnels de santé libéraux et hospitaliers de moins de 65 ans (y compris les sapeurs-pompiers et aide à domicile) ainsi que les résidents et professionnels en foyers d’accueil médicalisés et Maisons d’accueil spécialisées.

Par la suite, avec les prochaines livraisons, la vaccination s’ouvrira aux personnes de 50 à 65 ans ayant des comorbidités, et enfin à l’ensemble des personnes de 50 à 65 ans, indique l’ARS.

Les conditions de conservation de ce vaccin, moins complexes que les deux premiers, permettront par la suite de confier, d’ici la fin du mois de février, aux professionnels de santé de ville - médecins généralistes, puis pharmaciens et infirmiers - la suite de cette campagne.

• La campagne de vaccination se poursuit en Normandie avec au jeudi 4 février 125 889 injections effectuées (109 869 primo injections et 16 200 secondes injections).