Illustration © iStock
En Normandie, à l'image des autres régions, le taux d’incidence - nombre de reproduction effectif (R0) - a enregistré une baisse continue au cours de ce derniers jours, mais reste largement au-dessus du seuil d’alerte pour atteindre 192,67 pour 100 000 habitants (contre 269,7 le 13 novembre).
« Cette évolution, positive, doit cependant être interprétée avec prudence. « Cette tendance est récente : elle doit se confirmer dans la durée pour faire globalement baisser les hospitalisations, qui augmentent encore à ce jour », souligne prudemment l’Agence régionale de santé (ARS) de Normandie, ce mardi soir lors de son dernier point de situation sur le coronavirus.
Depuis le début de l'épidémie, 1329 personnes porteuses du coronavirus sont décédées en Normandie (à l’hôpital et en EHPAD).
La région compte 180 clusters en cours d’investigation, dont 103 en EPHAD.
« Cette évolution, positive, doit cependant être interprétée avec prudence. « Cette tendance est récente : elle doit se confirmer dans la durée pour faire globalement baisser les hospitalisations, qui augmentent encore à ce jour », souligne prudemment l’Agence régionale de santé (ARS) de Normandie, ce mardi soir lors de son dernier point de situation sur le coronavirus.
Depuis le début de l'épidémie, 1329 personnes porteuses du coronavirus sont décédées en Normandie (à l’hôpital et en EHPAD).
La région compte 180 clusters en cours d’investigation, dont 103 en EPHAD.
Moins de patients en réanimation
Le nombre de personnes hospitalisées continue d’augmenter : toutes prises en charge confondues, il s'établit à 1402. Si le nombre de patients en réanimation enregistre une légère diminution pour atteindre 160 (- 7 depuis vendredi), la pression sur le système hospitalier reste forte en médecine et soins de suite. « Il faut donc éviter en amont les hospitalisations en stoppant l'épidémie par les mesures barrières », insiste l'ARS.
L’effort d’augmentation des capacités hospitalières a demandé une mobilisation très forte des personnels soignants et des établissements de santé.
L’effort d’augmentation des capacités hospitalières a demandé une mobilisation très forte des personnels soignants et des établissements de santé.
Document © ARS Normandie
Le taux de positivité en légère baisse
Du 8 au 14 novembre, 46 551 personnes ont été testées dont 6 365 positives, pour un taux de positivité de 13,7 (contre 14,9 vendredi). Il est important de se faire dépister.
Pour faciliter l’accès au dépistage Covid-19, deux types de tests sont proposés de façon complémentaire : Les tests RT-PCR, les plus précis mais nécessitant un temps d’analyse plus long, mis en place depuis le début de la crise dans la plupart des laboratoires de biologie médicale, Les tests antigéniques, qui débouchent sur un résultat en moins de 30 minutes, en cours de déploiement dans les pharmacies, les cabinets infirmiers et les cabinets médicaux.
Pour faciliter l’accès au dépistage Covid-19, deux types de tests sont proposés de façon complémentaire : Les tests RT-PCR, les plus précis mais nécessitant un temps d’analyse plus long, mis en place depuis le début de la crise dans la plupart des laboratoires de biologie médicale, Les tests antigéniques, qui débouchent sur un résultat en moins de 30 minutes, en cours de déploiement dans les pharmacies, les cabinets infirmiers et les cabinets médicaux.
Ségur de la santé : 27 millions pour la Normandie
Au-delà des revalorisations salariales engagées dans le cadre du Ségur, la crise rappelle l’importance d’améliorer rapidement les conditions de travail a l’hôpital, martèle l'Agence régionale de santé.
Dans le cadre du Ségur de la santé, détaille-t-elle, 650 millions d'euros supplémentaires seront ainsi consacrés aux investissements du quotidien des établissements de santé, dont 27 millions en Normandie. « Il s’agit de soutenir l’investissement du quotidien des établissements de santé publics et privés ».
Afin d’apporter des réponses adaptées aux besoins des territoires, l’ARS Normandie indique qu'elle engage « dès à présent la concertation avec l’ensemble des acteurs, pour être prête à déléguer les crédits dans les prochaines semaines ».
Cette enveloppe va permettre, selon elle, aux hôpitaux de renouveler rapidement les équipements et matériels indispensables au travail des équipes au quotidien. « Les communautés médicales et soignantes seront associées aux choix et aux achats retenus pour l'utilisation de ce budget au sein de chaque établissement ».
Dans le cadre du Ségur de la santé, détaille-t-elle, 650 millions d'euros supplémentaires seront ainsi consacrés aux investissements du quotidien des établissements de santé, dont 27 millions en Normandie. « Il s’agit de soutenir l’investissement du quotidien des établissements de santé publics et privés ».
Afin d’apporter des réponses adaptées aux besoins des territoires, l’ARS Normandie indique qu'elle engage « dès à présent la concertation avec l’ensemble des acteurs, pour être prête à déléguer les crédits dans les prochaines semaines ».
Cette enveloppe va permettre, selon elle, aux hôpitaux de renouveler rapidement les équipements et matériels indispensables au travail des équipes au quotidien. « Les communautés médicales et soignantes seront associées aux choix et aux achats retenus pour l'utilisation de ce budget au sein de chaque établissement ».