Coronavirus : le taux d’incidence repart à la hausse en Seine-Maritime, dans le Calvados et l’Eure


Mardi 23 Février 2021



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Après plusieurs jours de baisse consécutive, en Normandie le taux d’incidence repart à la hausse, indique ce mardi 23 février l’Agence régionale de santé (ARS) : il atteint 150,7 à ce jour (contre 132,7 le 16 février).

Une tendance qui s’observe notamment dans les départements de la Seine-Maritime (+38 points), du Calvados (+ 30 points) et de l’Eure (+15 points). 148 clusters sont en cours d'investigation, dont 49 en EHPAD et 29 en établissements de santé.

La tension hospitalière reste importante

L'activité hospitalière reste stable mais toujours à un niveau élevé : au lundi 22 février, 1249 personnes atteintes du Covid-19 étaient hospitalisées, dont 131 en réanimation. Six jours plus tôt, on comptabilisait 1281 hospitalisations dont 128 en réanimation.

L’émergence des variants accroît le risque de contamination. En Normandie, sur la semaine du 14 au 20 février, les RT-PCR de criblage réalisées sur les cas positifs révèlent, 44,5% de suspicion du variant anglais et 5,6% de suspicion du variant Sud-Africain ou Brésilien, selon les données Santé Publique France. En tout, ce sont 1167 cas de variants qui ont été repérés sur cette période dans la région normande.

2175 décès depuis le début de l’épidémie

Depuis le début de l’épidémie, l’ARS estime à 2175 le nombre de personnes porteuses du coronavirus qui sont décédées en Normandie (à l’hôpital et en EHPAD) dont 1728 depuis le 1er septembre.

Vaccinations : 236 659 injections réalisées

La campagne de vaccination se poursuit en Normandie avec, au lundi 22 février, 236 659 injections effectuées (152 534 primo injections et 84 125 secondes injections).

Concernant le nombre de doses par flacon, l’ARS rappelle que les recommandations en vigueur autorisent l’extraction de 6 doses par flacon. Toute pratique visant à mélanger plusieurs flacons de vaccins pour extraire davantage de doses est interdite car non règlementaire.

A noter qu’à compter de jeudi (25 février), la vaccination s’ouvre également aux personnes âgées de 50 à 64 ans atteintes de co-morbidité. Elle pourra être réalisée en cabinet médical, par les médecins généralistes et spécialistes des patients éligibles et volontaires.

En Normandie, 1525 médecins se sont déjà engagés dans la campagne.