Sur les 96 636 tests RT-PCF pratiqués cette dernière semaine, 9 756 étaient positifs, soit un taux de positivité de 10,1% - Illustration © Pixabay
En Normandie, le taux d’incidence poursuit une lente diminution (- 5,6 % en une semaine), mais reste à un niveau élevé pour atteindre 295,3, observe l’Agence régionale de santé (ARS) dans son point de situation de l’épidémie de Covid-19, publié ce mardi 27 avril.
Le nombre de reproduction effectif (R0), qui correspond au nombre moyen de personnes qu’une personne malade va contaminer, repasse au-dessous du seuil de 1 : il est de 0,97.
Le nombre de reproduction effectif (R0), qui correspond au nombre moyen de personnes qu’une personne malade va contaminer, repasse au-dessous du seuil de 1 : il est de 0,97.
Décrue en Seine-Maritime et l'Eure
Les disparités continuent de se réduire mais les situations restent très différentes d’un département à l’autre : avec 340,2 nouveaux cas pour 100 000 habitants la Seine-Maritime présente le taux le plus important de la région, tandis que le Calvados présente le taux d’incidence le plus faible avec 247,2 nouveaux cas pour 100 000 habitants.
Selon l’ARS, la décrue concerne les départements dans lesquels des mesures anticipées avaient été prises en mars : Seine-Maritime (-6,4%) et Eure (-5,7%). Le département de l’Orne enregistre également une diminution importante (-20,5%).
L’incidence en revanche ne baisse pas dans le Calvados (+0,1%) et dans la Manche (+2,2%).
« Au total, la situation en Normandie reste donc très fragile, avec des taux d’incidence toujours élevés dans les cinq départements. Nous devons rester extrêmement vigilants, la stricte application quotidienne des gestes barrières reste primordiale pour lutter contre l’épidémie », insiste l’ARS de Normandie.
Selon l’ARS, la décrue concerne les départements dans lesquels des mesures anticipées avaient été prises en mars : Seine-Maritime (-6,4%) et Eure (-5,7%). Le département de l’Orne enregistre également une diminution importante (-20,5%).
L’incidence en revanche ne baisse pas dans le Calvados (+0,1%) et dans la Manche (+2,2%).
« Au total, la situation en Normandie reste donc très fragile, avec des taux d’incidence toujours élevés dans les cinq départements. Nous devons rester extrêmement vigilants, la stricte application quotidienne des gestes barrières reste primordiale pour lutter contre l’épidémie », insiste l’ARS de Normandie.
Hôpitaux : une pression toujours très forte
La pression élevée dans les hôpitaux normands, persiste voire se renforce. En effet, les hospitalisations enregistrent une nouvelle augmentation : au 26 avril, 1 527 personnes sont hospitalisées pour COVID-19 (contre 1 516 le 19/04 : + 9) dont 233 personnes COVID+ en réanimation et soins critiques (contre 226 le 19/04 : + 7). Le nombre de séjours en réanimation et soins critiques dépasse le niveau le plus haut atteint en avril 2020.
La pression sur le système hospitalier demeure très importante : le taux d’occupation des lits « historiques » (capacités d’avant-crise) de réanimation par des patients atteints de COVID-19 atteint 97,1 % (contre 94,2 % au 19 avril).
Le taux de positivité continue d’augmenter et atteint 10,10 %, indique l’ARS, « ce qui témoigne d’une circulation virale toujours active sur le territoire ».
La pression sur le système hospitalier demeure très importante : le taux d’occupation des lits « historiques » (capacités d’avant-crise) de réanimation par des patients atteints de COVID-19 atteint 97,1 % (contre 94,2 % au 19 avril).
Le taux de positivité continue d’augmenter et atteint 10,10 %, indique l’ARS, « ce qui témoigne d’une circulation virale toujours active sur le territoire ».
Document : Agence régionale de santé de Normandie
Au 26 avril, 1 107 776 injections effectuées (790 557 primo injections et 317 219 secondes injections) : 9,6 % des Normands sont vaccinés (2 doses) 77 % des normands âgés de 75 ans et plus ont reçu une première dose de vaccin. Chez les 70-74 ans, ils sont 73,9 % à avoir reçu une première dose. 40,2 % des 55-69 ans ont eu l’injection de la première dose.