Coronavirus : un centre d'hébergement ouvre dans l'Eure pour les SDF malades


Lundi 30 Mars 2020 à 14:36 -

Elle sera opérationnelle dès ce mercredi 1er avril : une structure d'hébergement ouvre ses portes à Ménilles, près de Pacy-sur-Eure. Elle prendra en charge des personnes vulnérables mais dont l'état de santé ne nécessite pas une hospitalisation



Dès ce mercredi 1er avril, dans l'Eure, les personnes sans domicile fixe ou mises à l’abri en centre d’hébergement vont bénéficier d'une structure temporaire d'hébergement. Ainsi en a décidé la préfecture appliquant les directives gouvernementales arrêtées dans le cadre de la phase 3 de l’épidémie de Covid-19. 

Ce  centre d'accueil spécifique sera implanté à Ménilles, près de Pacy-sur-Eure. 

​La structure va accueillir des personnes considérées comme malades, mais dont l’état clinique ne justifie pas une hospitalisation, permettant ainsi un suivi ambulatoire dans des conditions d’isolement correspondant aux recommandations du ministère de la Santé sans saturer les hôpitaux, explique la préfecture dans un communiqué. 

Une capacité de 15 personnes et 4 familles


Dans quelles conditions fonctionnera ce centre ? 
« Il pourra accueillir au maximum 15 personnes isolées et 4 familles. Ces dernières seront prises en charge 24 heures sur 24 par l’association YSOS composée de professionnels de l’hébergement et de la prise en charge des publics en situation de précarité. Une prise en charge infirmière et médicale est assurée par le centre hospitalier d’Évreux au travers d’une équipe mobile sanitaire de deux personnes ».

Les personnes accueillies intégreront le centre sur décision médicale et resteront confinés dans leurs chambres. Ils réintégreront leur foyer d’origine une fois guéris. La Croix rouge assurera les transports. 

« D’une durée temporaire, cet  établissement spécialisé, précisent encore les autorités préfectorales, a pour objectif de préserver la population contre le risque de contamination et de protéger les personnes les plus vulnérables en leur offrant des conditions de prise en charge adaptées chaque fois que le confinement sur leur lieu de vie n’est pas possible ».