Quatre armes longues (fusils et carabines) ont été saisies au domicile du tireur, ainsi que 2500 cartouches - Illustration © Pixabay
Des armes et des munitions ont été saisies au domicile d'un ancien militaire, résidant au Vaudreuil, dans l'Eure. Les gendarmes de Louviers ont été amenés à s'intéresser à cet homme de 31 ans, dans le cadre d'une enquête pour violences avec arme, dont les faits remontent au 13 août dernier.
Ce jour-là, le trentenaire, fortement alcoolisé, se rend au domicile d'une connaissance à Hondouville. Un différend oppose les deux hommes. L'ancien militaire ne vient pas les mains vides : il est armé d'un fusil de chasse de calibre 12. Sans autre explication, il tire à deux reprises devant l'habitation, sans blesser personne. Puis il prend la fuite.
Ce jour-là, le trentenaire, fortement alcoolisé, se rend au domicile d'une connaissance à Hondouville. Un différend oppose les deux hommes. L'ancien militaire ne vient pas les mains vides : il est armé d'un fusil de chasse de calibre 12. Sans autre explication, il tire à deux reprises devant l'habitation, sans blesser personne. Puis il prend la fuite.
Sa mère interpellée pour outrage
Avisée des faits, les gendarmes de Louviers interviennent immédiatement. La victime qui connait bien le tireur est en mesure de fournir de précieux renseignement sur l'ancien militaire, ainsi que le numéro d'immatriculation de son véhicule. L'homme est rapidement identifié et localisé : il habite le Vaudreuil, une commune proche de Louviers.
Sans attendre, les forces de l'ordre se rendent au domicile de l'individu. Les hommes du peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) de Louviers, rodés à ce genre d'intervention délicate (le suspect est armé), prennent position à proximité de l'habitation. Ils sont accueillis par la mère du tireur. La femme, âgée de 62 ans, est alcoolisée et s'en prend vertement aux gendarmes qui ont droit à tous les noms d'oiseaux. Elle est interpellée pour outrages et placée en garde à vue.
Sans attendre, les forces de l'ordre se rendent au domicile de l'individu. Les hommes du peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) de Louviers, rodés à ce genre d'intervention délicate (le suspect est armé), prennent position à proximité de l'habitation. Ils sont accueillis par la mère du tireur. La femme, âgée de 62 ans, est alcoolisée et s'en prend vertement aux gendarmes qui ont droit à tous les noms d'oiseaux. Elle est interpellée pour outrages et placée en garde à vue.
Des armes et 2500 cartouches à son domicile
Une perquisition est alors effectuée dans la demeure, en présence d'une tierce personne. C'est alors que les gendarmes découvrent quatre armes longes (fusils et carabines équipées de lunette), un revolver et 2500 cartouches. Les armes et munitions sont saisies à titre conservatoire pour les besoins de l'enquête.
Enquête qui se poursuit et qui permet de retrouver la trace de l'ancien militaire. Ce dernier est finalement interpellé dans la soirée du jeudi 16 août, et placé en garde à vue.
Déféré dimanche au palais de justice d'Evreux, il est entendu par le substitut de permanence qui lui notifie une convocation pour le 19 septembre devant le tribunal correctionnel d'Evreux et son placement sous contrôle judiciaire assorti d'obligations strictes, à savoir interdiction de prendre contact avec la victime, de se rendre à Hondouville et de détenir des armes.
Quant à sa mère, elle a fait l'objet d'un rappel à la loi.
Enquête qui se poursuit et qui permet de retrouver la trace de l'ancien militaire. Ce dernier est finalement interpellé dans la soirée du jeudi 16 août, et placé en garde à vue.
Déféré dimanche au palais de justice d'Evreux, il est entendu par le substitut de permanence qui lui notifie une convocation pour le 19 septembre devant le tribunal correctionnel d'Evreux et son placement sous contrôle judiciaire assorti d'obligations strictes, à savoir interdiction de prendre contact avec la victime, de se rendre à Hondouville et de détenir des armes.
Quant à sa mère, elle a fait l'objet d'un rappel à la loi.
Recherché pour une autre affaire
Le mis en cause devra également répondre d'une autre affaire. Les investigations ont en effet permis aux enquêteurs de faire un rapprochement avec des faits survenus dans un hypermarché de Louviers.
Le 2 août, l'ancien militaire avait exhibé un fusil de chasse suite à un différend aux caisses du magasin. Il n'avait pas fait usage de son arme. Son véhicule avait alors été identifié, ce qui a permis de confondre l'ancien militaire qui, pour la petite histoire, conduisait malgré la suspension de son permis.
Le 2 août, l'ancien militaire avait exhibé un fusil de chasse suite à un différend aux caisses du magasin. Il n'avait pas fait usage de son arme. Son véhicule avait alors été identifié, ce qui a permis de confondre l'ancien militaire qui, pour la petite histoire, conduisait malgré la suspension de son permis.