Depuis un an, le dispensaire de la SPA de Petit-Quevilly est sans vétérinaire. L'existence de cette structure est sous la menace d'une fermeture - Photo © SPA
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Le dispensaire de la Société protectrice des animaux (SPA) du Petit-Quevilly, situé dans la métropole de Rouen (Seine-Maritime), est menacé de fermeture faute de vétérinaire. Cette structure est l'une des douze implantées dans les grandes villes de France pour venir en aide aux propriétaires d'animaux démunis, qui n'ont pas les moyens de les faire soigner.
Ces dispensaires, créés en 1945, sont des centres réservés aux personnes en difficulté financière, comme les allocataires des aides sociales minimales, les sans domicile fixe ou les demandeurs d'emploi, rappelle Anne Solène Poupon, chargée des relations presse à la SPA. Pour bénéficier des soins prodigués, un avis de non-imposition est demandé afin de s'assurer que les moyens de ces centres sont bien consacrés exclusivement aux personnes dans le besoin.
Ces dispensaires, créés en 1945, sont des centres réservés aux personnes en difficulté financière, comme les allocataires des aides sociales minimales, les sans domicile fixe ou les demandeurs d'emploi, rappelle Anne Solène Poupon, chargée des relations presse à la SPA. Pour bénéficier des soins prodigués, un avis de non-imposition est demandé afin de s'assurer que les moyens de ces centres sont bien consacrés exclusivement aux personnes dans le besoin.
Une mission sociale
Les dispensaires offrent une mission sociale et de protection animale en prodiguant des soins vétérinaires gratuits aux chiens, chats et rongeurs. Les animaux peuvent être soignés, stérilisés, vaccinés et identifiés gratuitement. En 2022, plus de 47 000 animaux ont bénéficié de ces soins, et plus de 140 000 actes ont été pratiqués par les équipes vétérinaires, comme des consultations, des chirurgies, des identifications ou encore des vaccinations.
Ces structures participent également à des actions de protection animale, comme l'organisation de campagnes de stérilisation de chats errants en partenariat avec les communes.
Ces structures participent également à des actions de protection animale, comme l'organisation de campagnes de stérilisation de chats errants en partenariat avec les communes.
« La fermeture du dispensaire de la SPA du Petit-Quevilly mettrait en péril la santé de nombreux animaux dans ce secteur. »La recherche active d'un vétérinaire est donc essentielle pour relancer l'activité de cette structure. Les dispensaires de la SPA sont des lieux indispensables pour assurer la santé des animaux et leur bien-être, en permettant aux propriétaires démunis d'accéder à des soins vétérinaires gratuits.
> Lire ici l'annonce publiée sur le site de la SPA du Petit-Quevilly