Quelques-unes des motos saisies par les forces de l'ordre ont été exposées devant la préfecture de l'Eure - Photo © infoNormandie
Image inhabituelle dans la cour d'honneur de la préfecture de l'Eure, à Evreux. Cinq motos de cross soigneusement alignées au pied du perron, c'est du jamais vu de mémoire de journaliste. Et si les autorités publiques avaient voulu marquer les esprits ? Bingo.
Ces motos, toutes de provenance plus ou moins douteuses, font partie des quelque 24 engins motorisés saisis par les forces de l'ordre avec la bénédiction de la procureure de la République et du préfet, dans le cadre évidemment de la loi du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les rodéos motorisés.
Ces motos, toutes de provenance plus ou moins douteuses, font partie des quelque 24 engins motorisés saisis par les forces de l'ordre avec la bénédiction de la procureure de la République et du préfet, dans le cadre évidemment de la loi du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les rodéos motorisés.
Un an de prison et 15 000€ d'amende
Depuis deux à trois semaines, les journaux et sites d'information en font leurs gros titres. Avec l'arrivée des beaux jours, les rodéos sauvages ont repris de plus belle dans certains quartiers du département. Plus encore avec le confinement, qui impose à chacun de rester chez-soi.
Les forces de l'ordre - police nationale, police municipale et gendarmerie - sont sur le qui-vive, en particulier à l'approche du week-end. On se souvient de celui de Pâques où, à La Madeleine et Nétreville, deux quartiers d'Evreux, des jeunes ont, entre autres exactions, fait pétarader leurs motos en violation des mesures de confinement. L'intervention de la police a tourné à l'affrontement.
Plus récemment, à Gisors et à Vernon, ou encore à Igoville et Pont-de-l'Arche, se sont reproduites les mêmes scènes. A chaque fois que cela a été possible, les engins ont été saisis et les auteurs identifiés. A ce jour, ce sont 24 motos qui ont été placées en fourrière, a indiqué le préfet de l'Eure, Jérôme Fillipini, lors d'un point presse ce mardi 28 avril.
« Elles ne seront pas restituées, mais détruites », a enchaîné Dominique Puechmaille, procureure de la République. Quant aux auteurs des rodéos, ceux du moins qui ont pu être identifiés et arrêtés, ils encourent chacun une peine d'un an de prison et 15 000 euros d'amende.
Les forces de l'ordre - police nationale, police municipale et gendarmerie - sont sur le qui-vive, en particulier à l'approche du week-end. On se souvient de celui de Pâques où, à La Madeleine et Nétreville, deux quartiers d'Evreux, des jeunes ont, entre autres exactions, fait pétarader leurs motos en violation des mesures de confinement. L'intervention de la police a tourné à l'affrontement.
Plus récemment, à Gisors et à Vernon, ou encore à Igoville et Pont-de-l'Arche, se sont reproduites les mêmes scènes. A chaque fois que cela a été possible, les engins ont été saisis et les auteurs identifiés. A ce jour, ce sont 24 motos qui ont été placées en fourrière, a indiqué le préfet de l'Eure, Jérôme Fillipini, lors d'un point presse ce mardi 28 avril.
« Elles ne seront pas restituées, mais détruites », a enchaîné Dominique Puechmaille, procureure de la République. Quant aux auteurs des rodéos, ceux du moins qui ont pu être identifiés et arrêtés, ils encourent chacun une peine d'un an de prison et 15 000 euros d'amende.
« Mettre fin à ces agissements »
Pour Jérôme Filippini, c'est un message envoyé à ceux qui n'auraient pas compris que leur comportement est inadmissible d'autant plus en période de confinement. « Ils mettent en danger leur propre sécurité et celle des autres usagers », a martelé le représentant de l'Etat, tout en affirmant sa volonté de mettre fin à ces agissements.
L'occasion pour le préfet de remercier les forces de l'ordre, représentées par le colonel Cédric Collard, patron du groupement de gendarmerie, et le commissaire divisionnaire Bernard Le Hir, directeur départemental de la sécurité publique. Depuis le début du confinement, policiers et gendarmes ont effectué 70 000 contrôles dans l'Eure et dressé 8 000 procès verbaux pour non respect des règles de confinement.
Comme l'a souligné Dominique Puechmaille, la saisie de ces motos est le fruit d'un « véritable travail d'investigation » qui consiste à identifier les motos, la plupart du temps non homologuées, leurs éventuels propriétaires et ceux qui les pilotent.
Un travail pas si simple, car dans bien des cas, il s'agit d'engins volés et dont les numéros d'identification ont été limés ou remplacés par d'autres, observe le patron de la police de l'Eure.
Faire cesser ces comportements dangereux, tel est le message adressé par le préfet aux forces de sécurité qui sont invitées à continuer à se mobiliser sur l'ensemble du département.
L'occasion pour le préfet de remercier les forces de l'ordre, représentées par le colonel Cédric Collard, patron du groupement de gendarmerie, et le commissaire divisionnaire Bernard Le Hir, directeur départemental de la sécurité publique. Depuis le début du confinement, policiers et gendarmes ont effectué 70 000 contrôles dans l'Eure et dressé 8 000 procès verbaux pour non respect des règles de confinement.
Comme l'a souligné Dominique Puechmaille, la saisie de ces motos est le fruit d'un « véritable travail d'investigation » qui consiste à identifier les motos, la plupart du temps non homologuées, leurs éventuels propriétaires et ceux qui les pilotent.
Un travail pas si simple, car dans bien des cas, il s'agit d'engins volés et dont les numéros d'identification ont été limés ou remplacés par d'autres, observe le patron de la police de l'Eure.
Faire cesser ces comportements dangereux, tel est le message adressé par le préfet aux forces de sécurité qui sont invitées à continuer à se mobiliser sur l'ensemble du département.
Préfet, procureure, forces de l'ordre : chacun s'est félicité à son niveau de ces saisies - Photo © infoNormandie