A cavité exceptionnelle, moyens exceptionnels : le chantier avance à grands pas et sera terminé fin décembre - Photo @ CD27
La marnière dite de la Poterie située route de Rouen à Grand-Bourgtheroulde (Eure) est en passe d'être rebouchée. Les engins de l'entreprise Colas finissent de combler cette immense cavité de 1 500 m3, qui menaçait une route menant à un hameau. Un chantier à 415 000€, principalement financé par le Département de l'Eure.
Une marnière d’une taille exceptionnelle
Vu de l'extérieur, le chantier semble classique. Mais quand on s'approche de plus près, on en comprend l'ampleur. A Grand-Bourgtheroulde, route de Rouen, tout se joue sous terre. En effet, une marnière d'une taille exceptionnelle – 1 500m3 – menaçait la stabilité d'une route menant à un hameau de 80 maisons.
De récentes inondations ont fragilisé davantage la cavité et, par conséquent, la route qui passe au-dessus ; route d'ailleurs empruntée par des convois exceptionnels.
« Nous devions agir au plus vite pour combler cette marnière avant qu'il n'y ait un affaissement de terrain », souligne Bruno Questel, conseiller départemental du canton de Bourgtheroulde-Infreville, qui connaît bien cette portion de route (fermée depuis septembre) pour l'avoir souvent empruntée, « mes grands-parents possédaient une ferme qui était située à deux pas de l'emplacement de l'actuel rond-point », glisse l’élu.
De récentes inondations ont fragilisé davantage la cavité et, par conséquent, la route qui passe au-dessus ; route d'ailleurs empruntée par des convois exceptionnels.
« Nous devions agir au plus vite pour combler cette marnière avant qu'il n'y ait un affaissement de terrain », souligne Bruno Questel, conseiller départemental du canton de Bourgtheroulde-Infreville, qui connaît bien cette portion de route (fermée depuis septembre) pour l'avoir souvent empruntée, « mes grands-parents possédaient une ferme qui était située à deux pas de l'emplacement de l'actuel rond-point », glisse l’élu.
Un comblement à 415 000€
Pour combler cette marnière, l'entreprise Colas et son sous-traitant Fondouest ont posé 57 sondages en octobre, sondages dans lesquels ils ont d'abord fait coulé 1 300m3 de coulis comblement, avant de couler 300 m3 de clavage. En clair, il s'agit de combler des vides interstices avec un coulis béton. Il faut ensuite attendre 21 jours pour un séchage complet.
« Le Département est garant de l'état des routes départementales. Un axe aussi fréquenté que celui-ci, par des poids-lourds de surcroît, nécessitait une intervention urgente des services de la Direction mobilité », poursuit Bruno Questel, tout en insistant sur le coût de ce chantier de sécurisation qui atteint 415 000€, cofinancé par le Département et la ville de Grand-Bourgtheroulde.
« Le Département est garant de l'état des routes départementales. Un axe aussi fréquenté que celui-ci, par des poids-lourds de surcroît, nécessitait une intervention urgente des services de la Direction mobilité », poursuit Bruno Questel, tout en insistant sur le coût de ce chantier de sécurisation qui atteint 415 000€, cofinancé par le Département et la ville de Grand-Bourgtheroulde.
Réouverture de la route : pour bientôt
La fin des travaux est prévue pour le mois de décembre, avec des derniers contrôles fin janvier. La réouverture de la route, quant à elle, interviendra fin décembre-début janvier.
« Cela peut sembler long mais c'est un chantier d'envergure avec des enjeux de sécurité importants. Aucun risque ne doit être pris avec la sécurité des usagers », ajoute encore le conseiller départemental.
« Cela peut sembler long mais c'est un chantier d'envergure avec des enjeux de sécurité importants. Aucun risque ne doit être pris avec la sécurité des usagers », ajoute encore le conseiller départemental.
Les marnières, témoins de l'histoire euroise
Au 19e siècle, les marnières permettaient l'extraction de la craie appelée la "marne". Elles représentent environ 80% des cavités souterraines dans l'Eure. Pendant longtemps, leur exploitation fut indissociable de l'activité agricole dans les territoires ruraux du département.
Puis les marnières ont été dépassées par le progrès des techniques agricoles.
Abandonnés, leurs puits d'accès ont été comblés et leur localisation lentement oubliée tandis que le paysage en surface se transformait.
De nos jours, c'est à l'occasion d'effondrements aux conséquences parfois tragiques, qu'elles se rappellent à nous.
#Source : service de communication du Département
Au 19e siècle, les marnières permettaient l'extraction de la craie appelée la "marne". Elles représentent environ 80% des cavités souterraines dans l'Eure. Pendant longtemps, leur exploitation fut indissociable de l'activité agricole dans les territoires ruraux du département.
Puis les marnières ont été dépassées par le progrès des techniques agricoles.
Abandonnés, leurs puits d'accès ont été comblés et leur localisation lentement oubliée tandis que le paysage en surface se transformait.
De nos jours, c'est à l'occasion d'effondrements aux conséquences parfois tragiques, qu'elles se rappellent à nous.
#Source : service de communication du Département