Des faux policiers s'attaquent aux personnes âgées dans les Yvelines : plusieurs cas déjà signalés


Publié le Vendredi 3 Octobre 2014 à 19:25



Le nombre de vols par fausse qualité est en recrudescence dans les Yvelines, depuis plusieurs mois. Aussi, actuellement, un trio d'individus très actifs s'en prend aux personnes âgées en se faisant passer pour des agents des eaux ou des policiers. Ce vendredi, à quelques heures d'intervalle, les policiers, les vrais, ont été sollicités à deux reprises pour des cas similaires.

Le premier à l'heure de midi rue de la Ferme de l'hôpital aux Loges-en-Josas. Un inconnu se faisant passer pour un jardinier auprès d'une personne âgée de 84 ans, s'introduit dans la propriété après avoir mis en confiance l'octogénaire. Brusquement, deux individus pénètrent à leur tour. Ils affirment être des policiers qui enquêtent sur des cambriolages dans le quartier. Et le pseudo jardinier est en réalité un suspect qu'ils recherchent.

Mais la mise en scène ne fonctionne pas : la victime fait comprendre rapidement à ces intrus qu'il n'est pas dupe et appelle police-secours. Du coup, le faux jardinier et les deux faux policiers ont pris la fuite, sans poser de questions. 

Un peu plus tard, vers 15 heures, même mode opératoire, au Chesnay cette fois. Un inconnu se présente au domicile d'une femme âgée de 86 ans qui demeure route de Mantes. Il décline sa qualité : "agent des eaux". Il vient vérifier les canalisations.

Même scénario : deux complices font irruption dans la maison sous le même prétexte qu'ils sont policiers et enquêtent sur des cambriolages dont l'un des auteurs se présente comme "agent des eaux". Les soi-disant fonctionnaires de police demandent ainsi à vérifier que rien n'a été volé dans la maison et en profitent, avant de quitter les lieux, pour dérober des pièces en or, des bijoux, un vase en cristal et 50 euros en numéraire.

Le préjudice est en cours d'évaluation.

Dans les deux cas, c'est la cellule "vol par fausse qualité" qui a été chargé des enquêtes, tandis que les techniciens du service régional d'identité judiciaire (SRIJ) ont procédé aux constatations et relevés d'indices.

Plusieurs cas signalés ces derniers mois