Cinq mortiers d'artifices à 380 coups, un engin redoutable contre les forces de l'ordre ont été saisis à dans l'Eure - Photo © DDSP27/Facebook
Depuis les émeutes qui ont suivi la mort d'un jeune homme, touché par un tir policier lors d'un refus d'obtempérer à Nanterre (Hauts-de Seine), des émeutes ont éclaté dans de nombreuses grandes villes. À cette occasion, une quantité innombrable d'engins pyrotechniques et d'artifices ont été utilisés contre les forces de l'ordre. Aussi, à l'approche des festivités du 14 juillet, des arrêtés ont été pris par les préfectures de la Seine-Maritime et de l'Eure afin d'interdire la vente et le transport de mortiers d'artifices.
Repérés sur SnapChat
Dans cette optique, depuis le début de la semaine une surveillance accrue des réseaux sociaux a été mise en place par les services de police tant dans l'Eure qu'en Seine-Maritime. Et elle a porté ses fruits puisqu'elle a permis de débusquer deux hommes qui faisaient commerce de mortiers d'artifice sur SnapChat.
Le premier a été interpellé hier, mercredi près d'Evreux. Il a été identifié quelques heures plus tôt sur un lieu de rendez-vous à proximité des jardins ouvriers à Gravigny. Contrôlé par les policiers qui l'attendaient, l'homme de 26 ans était en possession d'une bombe lacrymogène de 500 ml.
Le premier a été interpellé hier, mercredi près d'Evreux. Il a été identifié quelques heures plus tôt sur un lieu de rendez-vous à proximité des jardins ouvriers à Gravigny. Contrôlé par les policiers qui l'attendaient, l'homme de 26 ans était en possession d'une bombe lacrymogène de 500 ml.
7 ans de prison et 100 000€ d'amende
Dans sa voiture, une dizaine de mortiers d'artifice ont été découverts et 8 autres lors de la perquisition de son domicile dans le quartier de Nétreville à Evreux. Il a été interpellé et placé en garde à vue. Il a été déféré ce jeudi après-midi devant un magistrat du parquet d'Evreux et devait être placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de son jugement.
Le second homme, âgé de 19 ans, a été interpellé hier également en fin d'après-midi à Val-de-Reuil. Il a été repéré de même façon sur les réseaux sociaux et localité derrière le parking du MacDo où depuis sa voiture il vendait des produits pyrotechniques. Les policiers ont saisi 23 mortiers d'artifices, dont 5 à 380 coups. Le jeune homme a déclaré aux enquêteurs les avoir achetés via internet et au marché noir. Il a été placé lui aussi sous contrôle judiciaire.
Les deux mis en cause encourent jusqu'à 7 ans de prison et 100 000€ d'amende, indique-t-on au commissariat de police d'Evreux.
Le second homme, âgé de 19 ans, a été interpellé hier également en fin d'après-midi à Val-de-Reuil. Il a été repéré de même façon sur les réseaux sociaux et localité derrière le parking du MacDo où depuis sa voiture il vendait des produits pyrotechniques. Les policiers ont saisi 23 mortiers d'artifices, dont 5 à 380 coups. Le jeune homme a déclaré aux enquêteurs les avoir achetés via internet et au marché noir. Il a été placé lui aussi sous contrôle judiciaire.
Les deux mis en cause encourent jusqu'à 7 ans de prison et 100 000€ d'amende, indique-t-on au commissariat de police d'Evreux.
Saisies aussi en Seine-Maritime
En Seine-Maritime également les services de police ont procédé à une étroite surveillance des réseaux sociaux et des magasins spécialisés dans la vente d'artifices. Au Havre, à Dieppe et à Martin-Eglise les policiers ont saisi des fusées, des pétards et des chandelles romaines. La valeur de ces engins pyrotechniques et artifices de divertissement est estimée )à 18 000€.
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