L'ouverture de la future mosquée d'Evreux, dont la construction est prévue sur un terrain situé à Guichainville, est programmée pour 2015
L'Association des musulmans d'Evreux (AME) a déposé un recours devant le tribunal administratif de Rouen contre la délibération du conseil municipal d'Evreux qui attribue un terrain de 5.000 m2 à l'Union cultuelle des musulmans d'Evreux (UCME).
Un autre recours en annulation a été déposé par la fédération du Front national de l'Eure contre ce même projet de construction d'une mosquée à Evreux.
Emmanuel Camoin justifie ce recours par le fait que l'attribution de ce terrain via un bail emphytéotique de 99 ans moyennant une redevance annuelle (symbolique) de 1 euro est "une subvention déguisée à une organisation cultuelle". "C’est une pratique courante afin d’obtenir des subventions déguisées en violation de la loi de 1905 et de l’article 1 de la constitution de 1958", estime le secrétaire départemental du FN.
"Un vice de procédure" ?
"Nous n’attaquons pas ici une religion mais (...) un principe de laïcité. Nous suspectons aussi le Maire d’Evreux de faire la part belle à une association non représentative qui est un de ses relais électoraux", ajoute-t-il.
De son côté, l'Association des musulmans d'Evreux a saisi la juridiction administrative toujours en rapport avec cette délibération municipale du 4 mars. Son président, Moustapha Mbodji, invoque "un vice de procédure". Il estime que "la participation aux débats et à la préparation de la délibération" de deux conseillers municipaux membres de l'UCME a "nécessairement été de nature à exercer une influence sur la délibération".
Conflit entre l'AME et l'UCME
Le quotidien musulman d'actualité, SaphirNews.com, qui révèle ces informations sur son site internet, rappelle que le terrain en question fait l'objet d'un contentieux entre les deux associations musulmanes depuis plus d'un an. "L'AME estime que l'attribution du terrain à son rival n'a pas été "motivée", que le choix a été fait "de façon discrétionnaire et arbitraire", sans avis du conseil municipal d'Evreux et sans la confrontation des différents projets de construction".
"La cession du terrain par bail emphytéotique s'est faite en totale contradiction avec le principe d'égalité de traitement entre les associations", souligne l'AME.
Un autre recours en annulation a été déposé par la fédération du Front national de l'Eure contre ce même projet de construction d'une mosquée à Evreux.
Emmanuel Camoin justifie ce recours par le fait que l'attribution de ce terrain via un bail emphytéotique de 99 ans moyennant une redevance annuelle (symbolique) de 1 euro est "une subvention déguisée à une organisation cultuelle". "C’est une pratique courante afin d’obtenir des subventions déguisées en violation de la loi de 1905 et de l’article 1 de la constitution de 1958", estime le secrétaire départemental du FN.
"Un vice de procédure" ?
"Nous n’attaquons pas ici une religion mais (...) un principe de laïcité. Nous suspectons aussi le Maire d’Evreux de faire la part belle à une association non représentative qui est un de ses relais électoraux", ajoute-t-il.
De son côté, l'Association des musulmans d'Evreux a saisi la juridiction administrative toujours en rapport avec cette délibération municipale du 4 mars. Son président, Moustapha Mbodji, invoque "un vice de procédure". Il estime que "la participation aux débats et à la préparation de la délibération" de deux conseillers municipaux membres de l'UCME a "nécessairement été de nature à exercer une influence sur la délibération".
Conflit entre l'AME et l'UCME
Le quotidien musulman d'actualité, SaphirNews.com, qui révèle ces informations sur son site internet, rappelle que le terrain en question fait l'objet d'un contentieux entre les deux associations musulmanes depuis plus d'un an. "L'AME estime que l'attribution du terrain à son rival n'a pas été "motivée", que le choix a été fait "de façon discrétionnaire et arbitraire", sans avis du conseil municipal d'Evreux et sans la confrontation des différents projets de construction".
"La cession du terrain par bail emphytéotique s'est faite en totale contradiction avec le principe d'égalité de traitement entre les associations", souligne l'AME.