Les deux suspects ont été interpellés séparément et alors qu'ils étaient à pied dans le bourg de Bellou-sur-Huisne, près de Rémalard, à plus de 80 kilomètres de la frontière avec l'Eure
Les gendarmes tiennent-ils les auteurs des cambriolages commis ces dernières semaines dans près d'une centaine de mairies de l'Eure, du Calvados, d'Eure et Loir et des Yvelines ? Rien n'est sûr, malgré les soupçons qui pèsent sur ces deux hommes qui ont été interpellés ce mardi matin par les gendarmes de l'Orne.
"Ils ont pu être identifiés grace à des éléments recueillis par les gendarmes de l'Eure", précise à infoNormandie une source proche de l'enquête. Leur interpellation s'est déroulée sans difficulté à Bellou-sur-Huisne, un bourg de 430 habitants situé dans l'Orne, en plein milieu du parc naturel régional du Perche. A plus de 80 kilomètres du dernier cambriolage commis dans le sud de l'Eure.
Les deux hommes seraient originaires de cette région. Placés en garde à vue, ils "nieraient complètement" les faits dont ils sont soupçonnés.
A ce stade de la procédure, la gendarmerie se fait discrète. Dans l'immédiat on ne sait pas grand chose du profil et de la personnalité de ces deux individus. Ont-ils déjà eu maille à partir avec la justice ? Auraient-ils agi tous les deux ou dans le cadre d'une équipe spécialisée et plus structurée ?
Le plus troublant, c'est le mode opératoire utilisé. Toujours le même : une fenêtre ou une porte fracturée avec un pied-de-biche. Les locaux sont fouillés de fond en comble. Les cambrioleurs s'emparent de l'argent en espèces, du matériel informatique ou de quelques autres objets symboliques (comme l'écharpe tricolore du maire des Bottereaux...).
"Ils ont pu être identifiés grace à des éléments recueillis par les gendarmes de l'Eure", précise à infoNormandie une source proche de l'enquête. Leur interpellation s'est déroulée sans difficulté à Bellou-sur-Huisne, un bourg de 430 habitants situé dans l'Orne, en plein milieu du parc naturel régional du Perche. A plus de 80 kilomètres du dernier cambriolage commis dans le sud de l'Eure.
Les deux hommes seraient originaires de cette région. Placés en garde à vue, ils "nieraient complètement" les faits dont ils sont soupçonnés.
Les preuves amassées par les gendarmes suffiront-elles à confondre les deux suspects ?Il appartient maintenant aux enquêteurs de la gendarmerie, qui ont amassé un certain nombre de preuves tout au long de leurs investigations sur le lieu des cambriolages, de confondre formellement ces deux hommes. Les perquisitions effectuées à leur domicile respectif devraient permettre, en principe, de retrouver des éléments compromettants.
A ce stade de la procédure, la gendarmerie se fait discrète. Dans l'immédiat on ne sait pas grand chose du profil et de la personnalité de ces deux individus. Ont-ils déjà eu maille à partir avec la justice ? Auraient-ils agi tous les deux ou dans le cadre d'une équipe spécialisée et plus structurée ?
Toujours le même mode opératoire et le même intérêt pour l'argent et le matériel informatiqueDepuis un mois, les gendarmes sont sur les dents. Chaque nuit, ou presque, apporte son lot de vols par effraction. Pas seulement de mairies. Tous les moyens sont mis en oeuvre pour tenter de les déjouer. Dans l'Eure, c'est une cinquantaine de mairies qui ont été visitées, dévalisées parfois saccagées. Même scénario dans l'Orne où plus d'une vingtaine de faits identiques ont été comptabilisés.
Le plus troublant, c'est le mode opératoire utilisé. Toujours le même : une fenêtre ou une porte fracturée avec un pied-de-biche. Les locaux sont fouillés de fond en comble. Les cambrioleurs s'emparent de l'argent en espèces, du matériel informatique ou de quelques autres objets symboliques (comme l'écharpe tricolore du maire des Bottereaux...).