Déville-lès-Rouen : il tente de défoncer le portail avec sa voiture pour rejoindre son ex-compagne


Mardi 22 Mars 2016 à 12:57 -



L'auteur des faits a été placé en chambre de sûreté à l'hôtel de police (Illustration)
Un amoureux éconduit a utilisé les grands moyens pour tenter de pénétrer au domicile de son ex-compagne. Avec son véhicule (Renault Velsatis) il a, selon la méthode de la voiture-bélier, enfoncé le portail de la résidence située rue Léon Gambetta, une rue parallèle à la route de Dieppe, à Déville-lès-Rouen, dans la banlieue de Rouen.

Coups de boutoir
contre le portail qui résiste


Les faits se sont produits hier lundi peu avant minuit. L'auteur des faits, âgé de 42 ans, a d'abord tenté de se faire ouvrir le portail en sonnant à l'interphone, mais son ex-amie a refusé de lui ouvrir. Il a tenté ensuite auprès d'un voisin qui n'a pas répondu. L'individu s'est alors installé au volant de sa voiture et a percuté le portail qui a résisté aux coups de boutoir.

A l'arrivée des policiers, l'homme était reparti sans avoir réussi à pénétrer dans la résidence. Il avait pourtant prévenu qu'il "rentrerait malgré tout".

Interpellé complètement
ivre à Rouen


Ce n'est qu'un peu plus tard, vers 1 heure, que la Renault Velsatis, fortement endommagée, a été repérée rue du Renard à Rouen par une patrouille de la brigade canine. Son conducteur, à la vue des forces de l'ordre, s'est réfugié sur un parking où il a été contrôlé. L'homme était tellement ivre que les policiers ont dû l'aider à descendre de son véhicule.

Il se rebelle et outrage
les policiers


Ramené à l'hôtel de police, l'automobiliste s'est brusquement énervé et rebellé au moment de souffler dans l'ethylomètre. Il a craché au visage d'un policier et a copieusement insultés ses collègues. Il a finalement été conduit à l'hôpital pour un prélèvement sanguin, avant d'être placé en chambre de sûreté jusqu'à son dégrisement.

Le mis en cause, originaire de Saint-Étienne-du-Rouvray, devait faire l'objet d'une procédure judiciaire pour refus d'obtempérer, dégradations volontaires d'un bien privé, conduite sous l'empire d'un état alcoolique et outrages à personne dépositaire de l'autorité publique.