C'est une affaire bien compliquée que les policiers de la sûreté urbaine de Dieppe ont eu à démêler.
Tout débute lundi 12 août peu après 20 heures, dans un pavillon de la rue de l'Escarpe dans le quartier du Val Druel à Dieppe. Ce soir-là, un homme de 66 ans doit faire usage d'une arme de collection, un revolver d'ordonnance datant de la Seconde Guerre mondiale, pour mettre en fuite deux inconnus qui ont pénétré dans sa demeure. Les agresseurs, d'origine Tchétchènes, ont brisé la porte d'entrée à coups de pied puis ont saccagé le mobilier.
Une dette de drogue
Les premières investigations permettent d'y voir rapidement plus clair dans cette histoire. En réalité, c'est un différend ancien - il remonte à 2009 - entre Kevin*, 30 ans, fils de ce Dieppois et ces deux Tchétchènes qui en serait à l'origine. Ces derniers, âgés de 28 ans et domiciliés en Belgique, se trouvaient à Dieppe le week-end dernier, chez des amis. En panne de voiture et ne pouvant pas repartir, ils avaient consommé pas moins de deux bouteilles de Vodka pour tuer le temps.
Au cours de leur périple en ville, ils rencontrent une vieille connaissance avec laquelle ils s'étaient bagarré pour une "dette de drogue" en 2009. L'un des Tchétchènes avait alors été blessé. Et cette fois, il comptait bien prendre sa revanche. C'est ainsi que lundi, après une discussion houleuse, les trois hommes en viennent au mains. Kevin, lui, préfère s'enfuir et aller se réfugier chez son père. Il est poursuivi pas ses assaillants jusque dans le pavillon familial.
La balle lui traverse le genou
Alerté par le vacarme, le père du jeune homme qui se trouve à l'étage saisit une arme de collection et, depuis le haut de l'escalier, tire en direction des agresseurs. Les deux Tchétchènes prennent la fuite. On apprendra le lendemain que l'un d'eux a été blessé par une balle qui lui a traversé le genou sans toucher l'os et le médecin des services des urgences lui a prescrit dix jours d'interruption totale de travail (ITT).
Il détenait des armes illégalement
Interpellé par les policiers, le tireur est placé en garde à vue. Le revolver est retrouvé chez un beau-frère qui habite le quartier, ainsi que sept autres armes d'épaule, deux pistolets d'alarme et des munitions. Au cours de l'audition, le sexagénaire explique qu'il a voulu défendre son fils. Il omet de préciser qu'il faisait l'objet d'une interdiction de détenir des armes à feu chez lui depuis qu'il avait, dans un passé récent, menacé de mort ...son fils Kevin.
Le tireur placé sous contrôle judiciaire
Présenté à un magistrat du parquet de Dieppe, le Dieppois a été placé sous contrôle judiciaire en attendant de comparaître devant le tribunal correctionnel.
Quant aux deux Tchétchènes, ils devront répondre à une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) du même tribunal pour "dégradations et violation de domicile".
Tout débute lundi 12 août peu après 20 heures, dans un pavillon de la rue de l'Escarpe dans le quartier du Val Druel à Dieppe. Ce soir-là, un homme de 66 ans doit faire usage d'une arme de collection, un revolver d'ordonnance datant de la Seconde Guerre mondiale, pour mettre en fuite deux inconnus qui ont pénétré dans sa demeure. Les agresseurs, d'origine Tchétchènes, ont brisé la porte d'entrée à coups de pied puis ont saccagé le mobilier.
Une dette de drogue
Les premières investigations permettent d'y voir rapidement plus clair dans cette histoire. En réalité, c'est un différend ancien - il remonte à 2009 - entre Kevin*, 30 ans, fils de ce Dieppois et ces deux Tchétchènes qui en serait à l'origine. Ces derniers, âgés de 28 ans et domiciliés en Belgique, se trouvaient à Dieppe le week-end dernier, chez des amis. En panne de voiture et ne pouvant pas repartir, ils avaient consommé pas moins de deux bouteilles de Vodka pour tuer le temps.
Au cours de leur périple en ville, ils rencontrent une vieille connaissance avec laquelle ils s'étaient bagarré pour une "dette de drogue" en 2009. L'un des Tchétchènes avait alors été blessé. Et cette fois, il comptait bien prendre sa revanche. C'est ainsi que lundi, après une discussion houleuse, les trois hommes en viennent au mains. Kevin, lui, préfère s'enfuir et aller se réfugier chez son père. Il est poursuivi pas ses assaillants jusque dans le pavillon familial.
La balle lui traverse le genou
Alerté par le vacarme, le père du jeune homme qui se trouve à l'étage saisit une arme de collection et, depuis le haut de l'escalier, tire en direction des agresseurs. Les deux Tchétchènes prennent la fuite. On apprendra le lendemain que l'un d'eux a été blessé par une balle qui lui a traversé le genou sans toucher l'os et le médecin des services des urgences lui a prescrit dix jours d'interruption totale de travail (ITT).
Il détenait des armes illégalement
Interpellé par les policiers, le tireur est placé en garde à vue. Le revolver est retrouvé chez un beau-frère qui habite le quartier, ainsi que sept autres armes d'épaule, deux pistolets d'alarme et des munitions. Au cours de l'audition, le sexagénaire explique qu'il a voulu défendre son fils. Il omet de préciser qu'il faisait l'objet d'une interdiction de détenir des armes à feu chez lui depuis qu'il avait, dans un passé récent, menacé de mort ...son fils Kevin.
Le tireur placé sous contrôle judiciaire
Présenté à un magistrat du parquet de Dieppe, le Dieppois a été placé sous contrôle judiciaire en attendant de comparaître devant le tribunal correctionnel.
Quant aux deux Tchétchènes, ils devront répondre à une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) du même tribunal pour "dégradations et violation de domicile".
* Le prénom a été changé