ENQUETE - La disparition d'Emmanuel Merle, 25 ans, demeure un mystère. Toutes les recherches entreprises depuis la nuit de sa disparition à Rouen sont restées vaines. Les investigations effectuées par les policiers de la Sûreté départementale de Seine-Maritime n'ont pas apporté davantage de résultats.
Le jeune homme n'a pas donné signe de vie depuis bientôt quinze jours. Sa photo a été largement diffusée sur les réseaux sociaux, dans les journaux et placardée dans les rues de l'agglomération de Rouen. Toujours rien.
La piste du bus de Caen refermée
Une femme d'une cinquantaine d'années avait cru le voir dans un autobus à Caen, le jour où sa famille et ses amis faisaient une battue à Rouen pour tenter de le retrouver. L'audition de cette femme "n'a rien donné", souligne le parquet de Rouen. Elle n'a pas reconnu Emmanuel Merle sur les photos présentées par les enquêteurs. Cette piste, qui a donné un instant de l'espoir, a été refermée.
Pour autant, les investigations se poursuivent. Ainsi, les policiers ont acquis maintenant la certitude que le jeune était bien seul lorsqu'il est sorti de la boite de nuit cette nuit du 1er février vers 1 h 30. " Un couple est sorti en même temps que lui mais ils ne se connaissaient pas visiblement " , précise-t-on encore au parquet de Rouen.
Des témoins avaient affirmé qu'Emmanuel était en compagnie de deux ou trois jeunes femmes quand il a quitté le Bar'Ouf, rue Fontenelle.
"Nous n'avons aucune piste en vue. Tout ce qui pouvait être fait a été fait. Nous continuons à exploiter le moindre renseignement", assure Jean-Claude Bellot, procureur de la République adjoint.
Où est donc passé le jeune Caennais ?
Toutes les hypothèses ont été envisagées, de la noyade à la mauvaise rencontre, en passant par une disparition volontaire.
La noyade accidentelle reste cependant la piste privilégiée. En sortant de la boite de nuit, Emmanuel Merle a pu redescendre la rue Fontenelle jusqu'au quai du Havre et basculé accidentellement dans la Seine. Le jeune homme, qui avait passé la soirée avec une dizaine d'amis, avait consommé de l'alcool.
Les plongeurs de la brigade fluviale de la gendarmerie ont fait des recherches sur les bords du fleuve. En vain. "Le courant a pu emporter le corps à plusieurs kilomètres de là", explique un spécialiste.
Une longue attente
La mauvaise rencontre ou la disparition volontaire ? Les enquêteurs ont fouillé le passé d'Emmanuel, auditionné sa famille, ses fréquentations. Rien de suspect n'apparaît.
Ce qui est sûr, le jeune homme n'est pas allé reprendre sa voiture garée dans le parking souterrain de la place du Vieux Marché. Le véhicule n'avait pas bouché de l'endroit où il l'avait laissée la nuit de sa disparition. Emmanuel Merle habite sur la rive gauche, et il est peu probable qu'il ait décidé de rentrer à pied.
Aujourd'hui, l'attente se fait longue pour sa famille, ses amis et tous ceux qui se sont mobilisés pour tenter de le retrouver. Mais tout le monde veut y croire.
Le jeune homme n'a pas donné signe de vie depuis bientôt quinze jours. Sa photo a été largement diffusée sur les réseaux sociaux, dans les journaux et placardée dans les rues de l'agglomération de Rouen. Toujours rien.
La piste du bus de Caen refermée
Une femme d'une cinquantaine d'années avait cru le voir dans un autobus à Caen, le jour où sa famille et ses amis faisaient une battue à Rouen pour tenter de le retrouver. L'audition de cette femme "n'a rien donné", souligne le parquet de Rouen. Elle n'a pas reconnu Emmanuel Merle sur les photos présentées par les enquêteurs. Cette piste, qui a donné un instant de l'espoir, a été refermée.
Pour autant, les investigations se poursuivent. Ainsi, les policiers ont acquis maintenant la certitude que le jeune était bien seul lorsqu'il est sorti de la boite de nuit cette nuit du 1er février vers 1 h 30. " Un couple est sorti en même temps que lui mais ils ne se connaissaient pas visiblement " , précise-t-on encore au parquet de Rouen.
Des témoins avaient affirmé qu'Emmanuel était en compagnie de deux ou trois jeunes femmes quand il a quitté le Bar'Ouf, rue Fontenelle.
"Nous n'avons aucune piste en vue. Tout ce qui pouvait être fait a été fait. Nous continuons à exploiter le moindre renseignement", assure Jean-Claude Bellot, procureur de la République adjoint.
Où est donc passé le jeune Caennais ?
Toutes les hypothèses ont été envisagées, de la noyade à la mauvaise rencontre, en passant par une disparition volontaire.
La noyade accidentelle reste cependant la piste privilégiée. En sortant de la boite de nuit, Emmanuel Merle a pu redescendre la rue Fontenelle jusqu'au quai du Havre et basculé accidentellement dans la Seine. Le jeune homme, qui avait passé la soirée avec une dizaine d'amis, avait consommé de l'alcool.
Les plongeurs de la brigade fluviale de la gendarmerie ont fait des recherches sur les bords du fleuve. En vain. "Le courant a pu emporter le corps à plusieurs kilomètres de là", explique un spécialiste.
Une longue attente
La mauvaise rencontre ou la disparition volontaire ? Les enquêteurs ont fouillé le passé d'Emmanuel, auditionné sa famille, ses fréquentations. Rien de suspect n'apparaît.
Ce qui est sûr, le jeune homme n'est pas allé reprendre sa voiture garée dans le parking souterrain de la place du Vieux Marché. Le véhicule n'avait pas bouché de l'endroit où il l'avait laissée la nuit de sa disparition. Emmanuel Merle habite sur la rive gauche, et il est peu probable qu'il ait décidé de rentrer à pied.
Aujourd'hui, l'attente se fait longue pour sa famille, ses amis et tous ceux qui se sont mobilisés pour tenter de le retrouver. Mais tout le monde veut y croire.
Le signalement d'Emmanuel
Audran Merle, le frère d'Emmanuel, continue de mobiliser les internautes sur les réseaux sociaux en diffusant le signalement de son frère disparu
Au moment de sa disparition, Emmanuel portait une chemise à carreaux bordeaux, un keffieh bleu et noir, une veste bleu marine et un jean.
Le jeune homme mesure 1,80 m, a les yeux bleus, les cheveux bruns assez courts et une barbe de cinq jours.
Contacter les services de police au 02 32 81 25 00.
Le jeune homme mesure 1,80 m, a les yeux bleus, les cheveux bruns assez courts et une barbe de cinq jours.
Contacter les services de police au 02 32 81 25 00.