Disparition inquiétante : Joëlle Levergeois retrouvée morte dans un bois près de Bernay


Mercredi 13 Janvier 2016 à 15:09 -



La quinquagénaire n'avait plus donné signe de vie depuis lundi (Photo@gendarmerie/Facebook)
Le corps sans vie de Joëlle Levergeois, 57 ans, dont la disparition inquiétante était signalée.html depuis lundi 11 janvier, de son domicile à Bernay (Eure), a été retrouvé ce mercredi vers 10 heures dans un bois à environ 5 km de chez elle.

Ce sont les gendarmes qui ont fait la macabre découverte dans le bois situé au hameau de la Pilette, à l'ouest de Bernay, au cours de leurs recherches ce matin avec le concours du chien Saint-Hubert de la brigade cynophile de Caen.

Les constatations sur place n'ont pas permis de déterminer les causes de la mort de la quinquagénaire. "Aucune trace suspecte de violence ou de blessure par arme n'a été constaté sur le corps", selon une source proche des enquêteurs.

Toutes les pistes sont ouvertes même si la thèse du suicide ou de l'homicide semble écartée a priori. Des investigations de police technique et scientifique ont été réalisées par la cellule d'identification criminelle d'Evreux.

Une autopsie va être pratiquée à l'institut médico-légal de Rouen qui permettra d'établir les causes du décès.

Depuis lundi, la compagnie de gendarmerie de Bernay avait mis en place un important dispositif de recherches. Outre la quinzaine de militaires mobilisés, les enquêteurs avaient fait appel hier mardi à l'hélicoptère de la section aérienne de Villacoublay (Yvelines) qui a survolé le secteur et à l'équipe cynophile de Bernay. Un appel à témoin avait également été lancé sur la page Facebook de la gendarmerie de l'Eure.

Les recherches avaient repris ce matin après que deux témoins aient signalé à la gendarmerie avoir aperçu la disparue dans le hameau de la Pilette.

La quinquagénaire, qui vivait seule, était partie à pied de chez elle et sans pièces d'identité. Elle était "sujette à des troubles psychologiques lourds", avait indiqué la gendarmerie sur sa page Facebook.

L'enquête est confiée à la brigade de recherches de Bernay.