Les autopsies pratiquées lundi 14 janvier à l'institut médico-légal de Rouen ont confirmé qu'Yvon Renard, 78 ans, a été tué de plusieurs coups de marteau sur le crâne. Reste à expliquer pourquoi Régine, 72 ans, dont le décès est vraisemblablement consécutif à un empoisonnement par barbituriques, a voulu supprimer son mari.
Un mystère pour les enquêteurs et pour le parquet de Rouen, qui va refermer le dossier de cette douloureuse affaire dès la fin des dernières investigations. "Nous attendons les résultats des analyses toxicologiques et anatomo-pathologiques qui nous permettront de savoir si le septuagénaire avait avalé lui aussi des médicaments", indique-t-on de source judiciaire ce mardi soir.
Un meurtre suivi d'un suicide
Dès la découverte des corps des deux septuagénaires vendredi dans leur maison, route du Halage à Duclair, près de Rouen (Seine-Maritime) les enquêteurs avaient acquis la quasi-certitude qu'ils étaient en présence d'un homicide suivi d'un suicide, compte tenu des constatations faites sur la scène de crime.
Ils avaient découvert le mari recroquevillé la tête ensanglantée à côté de son lit au premier étage de la maison. Selon de nouvelles informations recueillies lundi, il était établi que le septuagénaire serait en réalité tombé lourdement sur le sol la tête en avant alors qu'il était assis au pied du lit.
"Il a pu faire un malaise cardiaque après avoir absorbé une forte dose de médicaments", suggérait alors une source proche du dossier. Son épouse, elle, a été retrouvée au même étage allongée sur le sol dans un couloir qui dessert la salle de bains et la chambre.
Le crâne fracassé
Le corps de Régine Renard ne portait aucune trace de violences ni de plaies, ce qui excluait qu'elle ait été tuée par son mari. En revanche Yvon Renard, lui, avait le crâne fracassé. Selon une de nos sources, il aurait reçu des coups de marteau au niveau de la tête qui auraient provoqué sa mort. Nos informations sont donc confirmées.
Lundi soir, le parquet de Rouen demeurait toutefois prudent en l'absence des résultats des autopsies et des analyses anatomo-pathologiques. Ces analyses détermineront, entre autres, si lui aussi avait ingurgité des produits médicamenteux.
Le drame expliqué dans trois lettres
Trois lettres ont été retrouvées dans la demeure des Renard. Dans une, elle explique qu'elle veut être enterrée avec son fils, qui s'est suicidé au centre de détention des Vignettes à Val-de-Reuil, en 2010. Il avait été incarcéré pour homicide volontaire sur la personne de son épouse. Enfin, dans un autre écrit, elle exprime son désespoir, son ras-le-bol de la vie et dit ne plus supporter le fait que leur fille ne "s'intéresse plus à eux".
Là encore, les enquêteurs attendent les résultats des examens graphologiques pour avoir la certitude que les lettres ont bien été écrites par la même personne.
Selon toute vraisemblance, "le drame remontait à seulement quelques jours", selon le parquet de Rouen.
Un mystère pour les enquêteurs et pour le parquet de Rouen, qui va refermer le dossier de cette douloureuse affaire dès la fin des dernières investigations. "Nous attendons les résultats des analyses toxicologiques et anatomo-pathologiques qui nous permettront de savoir si le septuagénaire avait avalé lui aussi des médicaments", indique-t-on de source judiciaire ce mardi soir.
Un meurtre suivi d'un suicide
Dès la découverte des corps des deux septuagénaires vendredi dans leur maison, route du Halage à Duclair, près de Rouen (Seine-Maritime) les enquêteurs avaient acquis la quasi-certitude qu'ils étaient en présence d'un homicide suivi d'un suicide, compte tenu des constatations faites sur la scène de crime.
Ils avaient découvert le mari recroquevillé la tête ensanglantée à côté de son lit au premier étage de la maison. Selon de nouvelles informations recueillies lundi, il était établi que le septuagénaire serait en réalité tombé lourdement sur le sol la tête en avant alors qu'il était assis au pied du lit.
"Il a pu faire un malaise cardiaque après avoir absorbé une forte dose de médicaments", suggérait alors une source proche du dossier. Son épouse, elle, a été retrouvée au même étage allongée sur le sol dans un couloir qui dessert la salle de bains et la chambre.
Le crâne fracassé
Le corps de Régine Renard ne portait aucune trace de violences ni de plaies, ce qui excluait qu'elle ait été tuée par son mari. En revanche Yvon Renard, lui, avait le crâne fracassé. Selon une de nos sources, il aurait reçu des coups de marteau au niveau de la tête qui auraient provoqué sa mort. Nos informations sont donc confirmées.
Lundi soir, le parquet de Rouen demeurait toutefois prudent en l'absence des résultats des autopsies et des analyses anatomo-pathologiques. Ces analyses détermineront, entre autres, si lui aussi avait ingurgité des produits médicamenteux.
Le drame expliqué dans trois lettres
Trois lettres ont été retrouvées dans la demeure des Renard. Dans une, elle explique qu'elle veut être enterrée avec son fils, qui s'est suicidé au centre de détention des Vignettes à Val-de-Reuil, en 2010. Il avait été incarcéré pour homicide volontaire sur la personne de son épouse. Enfin, dans un autre écrit, elle exprime son désespoir, son ras-le-bol de la vie et dit ne plus supporter le fait que leur fille ne "s'intéresse plus à eux".
Là encore, les enquêteurs attendent les résultats des examens graphologiques pour avoir la certitude que les lettres ont bien été écrites par la même personne.
Selon toute vraisemblance, "le drame remontait à seulement quelques jours", selon le parquet de Rouen.