Le centre des Vignettes a une capacité d'accueil de 819 détenus
Une quarantaine de surveillants du centre de détention des Vignettes à Val-de-Reuil (Eure), a manifesté son mécontentement devant les portes de l’établissement ce vendredi matin.
A l’origine du mouvement, qui a débuté à 6 h 15, l’agression par un détenu, armé d’une arme confectionnée de manière artisanale (avec des aiguilles), de quatre surveillants en début de semaine dernière. L’un d’eux a été blessé et s’est vu prescrire 8 jours d’interruption totale de travail (ITT).
Hospitalisé en psychiatrie
Le détenu quant à lui a été immédiatement placé d’office dans un établissement psychiatrique à Evreux, selon une source proche de l’enquête.
Une enquête a été ouverte par les services de police après que les quatre surveillants ont déposé une plainte au commissariat de Louviers/Val-de-Reuil, pour des faits de violences volontaires. L’agresseur, toujours hospitalisé, n’a pas été entendu pour le moment. Selon nos informations, il aurait frappé les surveillants avec son arme au cours d’un incident qui s’est produit dans sa cellule.
Palettes et pneus brulés
Le syndicat national pénitentiaire des surveillants (SPS) de Val-de-Reuil avait donc appelé les surveillants à réagir en manifestant ce vendredi 26 juillet devant le centre de détention. Le syndicat Force ouvrière s’est joint au mouvement mais pas l’UFAP, syndicat majoritaire. “Nous n’avons pas été associés à ce mouvement”, indique Sébastien Ménard, un de ses représentants.
Les manifestants ont brulé des palettes en bois et des pneus avant qu’une délégation ne soit reçue par la directrice de l’établissement, Murielle Guégan, en milieu de matinée.
"Manque de considération"
"Notre entretien a duré une heure dix. Nous lui avons fait part des conditions de travail, du manque de considération de la part de notre hierarchie et de manque de respect dont sont victimes les surveillants de la part des détenus", explique Nicolas Bihan, secrétaire du syndicat SPS à Val-de-Reuil.
Selon lui, "cette agression aurait pu être évitée" : "C'est la goutte d'eau en trop...", dit-il.
Le SPS et FOI attendent maintenant un retour de leur entrevue avec la directrice. "Elle nous a promis d'examiner nos revendications. Faute de réponse, s'il faut refaire un mouvement, nous le referons sans attendre la rentrée", promet Nicolas Bihan.
Un établissement de 819 places
Le centre de détention des Vignettes a une capacité de 819 places, partagées en deux divisions de 400 places chacune. Il accueille pour moitié des détenus dont le reliquat de peine est inférieur à sept ans et des détenus au "profil assez lourd" condamnés à des peines longues allant de 7 ans à perpétuité.
La prison des Vignettes est "le plus grand centre de détention d'Europe", rappelle le secrétaire du SPS
A l’origine du mouvement, qui a débuté à 6 h 15, l’agression par un détenu, armé d’une arme confectionnée de manière artisanale (avec des aiguilles), de quatre surveillants en début de semaine dernière. L’un d’eux a été blessé et s’est vu prescrire 8 jours d’interruption totale de travail (ITT).
Hospitalisé en psychiatrie
Le détenu quant à lui a été immédiatement placé d’office dans un établissement psychiatrique à Evreux, selon une source proche de l’enquête.
Une enquête a été ouverte par les services de police après que les quatre surveillants ont déposé une plainte au commissariat de Louviers/Val-de-Reuil, pour des faits de violences volontaires. L’agresseur, toujours hospitalisé, n’a pas été entendu pour le moment. Selon nos informations, il aurait frappé les surveillants avec son arme au cours d’un incident qui s’est produit dans sa cellule.
Palettes et pneus brulés
Le syndicat national pénitentiaire des surveillants (SPS) de Val-de-Reuil avait donc appelé les surveillants à réagir en manifestant ce vendredi 26 juillet devant le centre de détention. Le syndicat Force ouvrière s’est joint au mouvement mais pas l’UFAP, syndicat majoritaire. “Nous n’avons pas été associés à ce mouvement”, indique Sébastien Ménard, un de ses représentants.
Les manifestants ont brulé des palettes en bois et des pneus avant qu’une délégation ne soit reçue par la directrice de l’établissement, Murielle Guégan, en milieu de matinée.
"Manque de considération"
"Notre entretien a duré une heure dix. Nous lui avons fait part des conditions de travail, du manque de considération de la part de notre hierarchie et de manque de respect dont sont victimes les surveillants de la part des détenus", explique Nicolas Bihan, secrétaire du syndicat SPS à Val-de-Reuil.
Selon lui, "cette agression aurait pu être évitée" : "C'est la goutte d'eau en trop...", dit-il.
Le SPS et FOI attendent maintenant un retour de leur entrevue avec la directrice. "Elle nous a promis d'examiner nos revendications. Faute de réponse, s'il faut refaire un mouvement, nous le referons sans attendre la rentrée", promet Nicolas Bihan.
Un établissement de 819 places
Le centre de détention des Vignettes a une capacité de 819 places, partagées en deux divisions de 400 places chacune. Il accueille pour moitié des détenus dont le reliquat de peine est inférieur à sept ans et des détenus au "profil assez lourd" condamnés à des peines longues allant de 7 ans à perpétuité.
La prison des Vignettes est "le plus grand centre de détention d'Europe", rappelle le secrétaire du SPS