Ecroué à Rouen, l'auteur présumé de l'incendie de Vet'Affaires à Dieppe sera jugé mercredi 3 janvier


Lundi 31 Décembre 2012 à 06:30 -



L'auteur présumé de l'incendie de Vet'Affaires dans la nuit de jeudi à vendredi à Dieppe aurait reconnu avoir allumé le feu par dépit amoureux pour une jeune fille qui travaillait dans ce magasin. Il a été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Rouen, au cours du week-end. Kévin sera  jugé mercredi 3 janvier devant le tribunal correctionnel de Dieppe dans le cadre de la procédure de comparution immédiate. Toutefois, il pourra, lui ou son avocat, demander le report de son procès afin de préparer sa défense. 


Les 950 m2 du magasin Vet'Affaires, implanté dans une petite zone commerciale chemin des Vertus, à Dieppe (Seine-Maritime) ont été détruits dans un incendie dans la nuit de jeudi à vendredi 28 décembre. Les premières investigations ont permis de déterminer l'origine criminelle du feu et de confondre l'auteur présumé.


Il s'agit du jeune homme qui a appelé les secours la nuit de l'incendie. Lors de sa garde à vue, le suspect aurait expliqué son geste criminel par dépit amoureux pour une jeune employée du magasin avec laquelle il s'était disputé. Mais il n'imaginait pas que l'incendie prendrait une telle ampleur.




Vet'Affaires est installé dans la zone commerciale à proximité de l'hôpital Saint-Michel et du stade des Vertus (Google Maps)


Complètement embrasé


Il ne reste rien du supermarché Vet'Affaires, qu'un tas de cendres. L'alerte a été donnée par un témoin, un jeune homme de 21 ans, peu avant 2 heures du matin. Mais lorsque les pompiers sont arrivés, le feu avait déjà fait grandement son oeuvre. Le magasin était entièrement embrasé.


De gros moyens de secours en hommes et en matériels ont été mobilisés : une cinquantaine de sapeurs-pompiers, équipés de six lances dont une grosse lance sur échelle. Des centres de secours de la région (Offranville, Arques-la-Bataille...) sont venus prêter main forte à celui de Dieppe.


2 millions de préjudice


Malgré tous les efforts déployés, le moyenne surface, spécialisée dans la vente de vêtements pour hommes, femmes et enfants ainsi que dans les produits de la maison, a été entièrement dévastée par les flammes. Un magasin mitoyen, Top literie, a également été endommagé.


Les cinq salariés du magasin sont au chômage technique. Le préjudice est estimé à 2 millions d'euros.


Les policiers de l'identification scientifique et judiciaire de Rouen ont procédé toute la journée aux constatations et relevés d'indices  sur les lieux du sinistre. L'enquête a été confiée à la brigade de sûreté urbaine du commissariat de police de Dieppe.


Le parquet de Dieppe avait confirmé la garde à vue d'un témoin clé, mais restait prudent sur le mobile. " Il faut attendre la suite des investigations", déclarait la substitute du procureur.


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