Enquête sur la mort d'une adolescente de 13 ans qui a sauté du 6ème étage hier soir à Grand-Quevilly


Samedi 11 Mars 2017 à 12:46 -

SEINE-MARITIME.



Une fillette de 13 ans a succombé à ses blessures après avoir sauté du 6ème étage de l'immeuble où elle habitait avec ses parents, rue Neil Armstrong dans le quartier des Provinces a Grand-Quevilly, dans l'agglomération de Rouen.

Le drame s'est produit dans la soirée d'hier hier vendredi vers 19 heures. A l'arrivée des secours, la victime était en arrêt cardio-respiratoire. Les sapeurs-pompiers et le SAMU ont tenté de la réanimer et l'ont transportée avec un pronostic vital engagé au CHU de Rouen où elle est décédée peu après son admission.

Une enquête a été ouverte, elle est confiée à la permanence judiciaire de l'hôtel de police. La mère de l'adolescente, très choquée, tout comme son entourage, n'avait toujours pas été entendue ce samedi en fin de matinée.

Un bien étrange texto

L'immeuble où habitait la jeune fille dans le quartier des Provinces (Illustration)
Les enquêteurs, qui privilégient la piste du suicide sur fond de harcèlement, de jalousie et de rivalité entre filles, vont tenter d'établir dans quelles circonstances la jeune fille s'est défenestrée. L'exploitation de son téléphone portable, dès que les policiers seront parvenus à le déverrouiller, pourrait apporter des éléments de réponse.

Fait troublant, selon nos informations, la maman de la fillette a reçu plus tôt un étrange Sms d'une jeune fille scolarisée dans un autre collège qui aurait écrit "tu ne vas pas être fière de ta fille".

La victime est décrite comme une collégienne sans histoires. Elle participait, entre autres, à un atelier théâtre de la ville.




Mort de Baran à Canteleu : la thèse du harcèlement scolaire écartée

Ce drame n'est pas sans en rappeler un autre qui s'est déroulé tout récemment dans l'agglomération rouennaise. Le 27 février dernier, un collégien âgé de 14 ans s'est donné la mort en se jetant dans le vide par la fenêtre de sa chambre depuis le 13ème étage, rue Camille Pissaro, à Canteleu. Des proches de l'adolescent avaient alors émis l'hypothèse que Baran, dont les parents sont d'origines kurdes, avait pu être victime de harcèlement scolaire. Or, l'enquête de police a permis d'écarter cette hypothèse.