Eure : ivre et endormi sur son volant, il blesse un gendarme de Brionne qui venait...de le réveiller


Mercredi 9 Mai 2018 à 18:44 -



L'automobiliste a refusé de souffler dans l'éthylotest et de présenter ses papiers - Illustration © Gendarmerie
Un gendarme de la communauté de brigades de Brionne, dans l'Eure, a été blessé à la tête lors de l'interpellation d'un jeune homme en état d'ivresse et particulièrement violent.

Lundi 7 mai, vers 5h30, un habitant d'Hecmanville, une commune située entre Brionne et Courbépine, appelle la gendarmerie pour signaler qu'un véhicule est stationné devant la porte de son garage. Il doit partir au travail et ne peut donc sortir sa voiture. Il explique avoir tenté à plusieurs reprises de réveiller le conducteur endormi sur son volant, feux allumés et moteur tournant. En vain. D'où sa démarche auprès de la gendarmerie.

Il pousse un gendarme et le fait tomber

Quand les militaires arrivent sur place, ils tambourinent à leur tour à la portière du véhicule. Mais l'automobiliste endormi semble désespérément sourd à leurs appels. Soudain, dans un ultime sursaut, il dresse la tête et ouvre sa vitre. Le visage défait, il refuse de présenter les papiers du véhicule aux gendarmes dont l'odorat est titillé par une forte odeur d'alcool provenant de l'habitacle.

Dans sa logique, l'automobiliste refuse également de se soumettre au dépistage d'alcoolémie. Les gendarmes l'informent alors qu’il est en état d’arrestation. A cet instant, le mis en cause se rebelle, pousse violemment un gendarme, qui chute au sol, puis tente de s'échapper à pied. Sa fuite est rapidement stoppée.

Rétention immédiate de son permis

Emmené à la brigade de Brionne, le jeune homme, âgé de 26 ans, est placé en garde à vue pour rébellion, conduite sous l'empire d'un état alcoolique, refuse de se soumettre à l'imprégnation alcoolique et violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique.

Le gendarme, souffrant de douleurs cervicales et d'un hématome à la tête, s'est vu prescrire trois jours d'interruption temporaire de travail et un arrêt maladie de trois jours.

 L'automobiliste récalcitrant a été remis en liberté sur instruction du parquet d'Evreux. Dans l'attente de son jugement, à une date ultérieure, il a fait l'objet d'une rétention immédiate de son permis.