Le forcené a été interpellé par les gendarmes du PSIG - Illustration © Adobe Stock
Nuit blanche pour les gendarmes de la compagnie de Bernay, dans l'Eure, et leur patron, le chef d'escadron Laurent Hamon. Ce jeudi 27 janvier, dans la soirée, à Thuit-Signol (commune nouvelle du Thuit-de-l'Oison) un père de famille de 52 ans s'est retranché dans sa maison avec ses deux enfants, après une dispute avec son épouse. Il a menacé avec une arme de poing les gendarmes qui voulaient le raisonner.
Négociateur et GIGN en état d'alerte
Tout commence peu avant 21 heures. Une femme en panique contacte la gendarmerie pour signaler qu'elle vient de s'enfuir de chez elle et que ses fils, des jumeaux de 17 ans, sont restés dans la maison avec leur père, armé de plusieurs armes à feu. La mère de famille explique qu'elle a subi des violences conjugales et a été menacée par son mari avec un couteau.
Immédiatement, plusieurs unités de la gendarmerie sont dépêchées à Thuit-Signol. Dans le même temps, le commandant Hamon déclenche le protocole prévu en pareille situation. Un négociateur régional de la gendarmerie se rend sur les lieux et l'antenne du GIGN de Nantes est mise en alerte, prête à intervenir. Enfin, un PC de crise est mis en place à la mairie de Thuit-de- l'Oison.
Immédiatement, plusieurs unités de la gendarmerie sont dépêchées à Thuit-Signol. Dans le même temps, le commandant Hamon déclenche le protocole prévu en pareille situation. Un négociateur régional de la gendarmerie se rend sur les lieux et l'antenne du GIGN de Nantes est mise en alerte, prête à intervenir. Enfin, un PC de crise est mis en place à la mairie de Thuit-de- l'Oison.
Interpellé en douceur vers 3h30
Inquiètes pour les deux adolescents, retenus contre leur gré dans la maison familiale, les forces de l'ordre prennent position autour de la propriété qui est bouclée. Un gendarme prend contact avec l'un des jumeaux et l'encourage à sortir. La tentative échoue : le père contraint son fils à rester dans la maison, et menace de mort par la même occasion les gendarmes avec une arme de poing. Puis, il se barricade chez lui en fermant tous les volets.
La situation semble alors bloquée et la nuit s'annonce longue. Cependant, au bout de quelques heures, les deux adolescents parviennent à sortir et à rejoindre leur mère en sécurité à la mairie.
La situation semble alors bloquée et la nuit s'annonce longue. Cependant, au bout de quelques heures, les deux adolescents parviennent à sortir et à rejoindre leur mère en sécurité à la mairie.
Six armes saisies
Le négociateur, rompu à ce type d'exercice, parvient à entrer en contact avec le forcené et le persuade de se rendre. Vers 3h30, l'homme accepte finalement de sortir de sa maison, sans arme. Il est alors interpellé en douceur par les gendarmes du peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) de Bernay. Le GIGN n'aura pas à faire le déplacement dans l'Eure.
Le quinquagénaire était toujours en garde à vue ce vendredi soir dans les locaux de la brigade d'Amfreville. Six armes, longues et de poing, ont été saisies pour les besoins de l'enquête. Le mis en cause, tireur sportif, les détenait légalement.
Trois gendarmes ont déposé plainte pour menaces de mort.
Le quinquagénaire était toujours en garde à vue ce vendredi soir dans les locaux de la brigade d'Amfreville. Six armes, longues et de poing, ont été saisies pour les besoins de l'enquête. Le mis en cause, tireur sportif, les détenait légalement.
Trois gendarmes ont déposé plainte pour menaces de mort.