La description physique de l'auto-stoppeur fournie par la jeune victime et ses grands parents ont permis d'établir le portrait robot de l'agresseur et de l'identifier (illustration)
Un habitant d'Igoville (Eure), âgé de 27 ans, a été placé sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt d'Évreux. Il est soupçonné d'avoir agressé sexuellement une fillette de 8 ans qui était dans la voiture de ses grands parents.
Le mardi 23 août dernier, date des faits, des grands-parents, accompagnés de leur petite fille décident d'aller faire des achats au centre commercial de Tourville-la-Rivière (Seine-Maritime). Sur le parking de la grande surface - il est autour de 16 heures - ils aperçoivent un auto-stoppeur sur le bas-côté de la route et acceptent de le faire monter à bord de leur véhicule afin de le rapprocher de sa destination.
Il l'embrasse de force sur la bouche
L'inconnu s'installe à l'arrière, à côté de la fillette. En cours de route, il se rapproche de l'enfant et lui caresse à deux reprises la cuisse. Elle le repousse alors. L'individu ne désarme pas : il saisit alors à deux mains la tête de la jeune fille et l'embrasse de force sur la bouche.
Alertés par les cris de l'enfant, les grands-parents s'arrêtent et demandent à l'auto-stoppeur de sortir du véhicule immédiatement.
C'est un peu plus tard que la fillette racontera ce qui s'est passé à ses grands-parents. Ces derniers iront alors déposer plainte à la brigade de gendarmerie de Pont-de-l'Arche.
Identifié grâce à un portrait-robot
Bien décidés à retrouver l'agresseur, les enquêteurs font alors appel à un gendarme "portraitiste" d'Évreux. Un portrait-robot est établi sur la base de la description physique fournie par la victime et les grands-parents. Le portrait-robot est ensuite diffusé. Il ne reste pas insensible à un gendarme de Pont-de-l'Arche qui croit reconnaitre une "vieille connaissance", à savoir un homme qui a déjà été inquiété pour des faits similaires.
Un "tapissage" est organisé lundi matin à la gendarmerie : parmi plusieurs individus (Il s'agit en fait de gendarmes en civil), se trouve également ce suspect potentiel originaire d'Igoville. La petite victime et ses grands parents, positionnés derrière une glace sans tain, ne tardent pas à reconnaître formellement cet homme comme étant l'auto-stoppeur. Ce dernier est interpellé sur le champ et placé en garde à vue.
En détention provisoire jusqu'à son procès
Questionnné pendant près de 48 heures, le mis en cause a été déféré mercredi 31 août, devant un magistrat du parquet d'Évreux qui lui a notifié sa comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Mais le jeune homme a demandé un délai pour préparer sa défense, ce qui a conduit le président du tribunal à reporter le procès au 4 octobre prochain.
Dans l'attente de la nouvelle date d'audience, le tribunal a délivré un mandat de dépôt à l'encontre de l'agresseur présumé.
Le mardi 23 août dernier, date des faits, des grands-parents, accompagnés de leur petite fille décident d'aller faire des achats au centre commercial de Tourville-la-Rivière (Seine-Maritime). Sur le parking de la grande surface - il est autour de 16 heures - ils aperçoivent un auto-stoppeur sur le bas-côté de la route et acceptent de le faire monter à bord de leur véhicule afin de le rapprocher de sa destination.
Il l'embrasse de force sur la bouche
L'inconnu s'installe à l'arrière, à côté de la fillette. En cours de route, il se rapproche de l'enfant et lui caresse à deux reprises la cuisse. Elle le repousse alors. L'individu ne désarme pas : il saisit alors à deux mains la tête de la jeune fille et l'embrasse de force sur la bouche.
Alertés par les cris de l'enfant, les grands-parents s'arrêtent et demandent à l'auto-stoppeur de sortir du véhicule immédiatement.
C'est un peu plus tard que la fillette racontera ce qui s'est passé à ses grands-parents. Ces derniers iront alors déposer plainte à la brigade de gendarmerie de Pont-de-l'Arche.
Identifié grâce à un portrait-robot
Bien décidés à retrouver l'agresseur, les enquêteurs font alors appel à un gendarme "portraitiste" d'Évreux. Un portrait-robot est établi sur la base de la description physique fournie par la victime et les grands-parents. Le portrait-robot est ensuite diffusé. Il ne reste pas insensible à un gendarme de Pont-de-l'Arche qui croit reconnaitre une "vieille connaissance", à savoir un homme qui a déjà été inquiété pour des faits similaires.
Un "tapissage" est organisé lundi matin à la gendarmerie : parmi plusieurs individus (Il s'agit en fait de gendarmes en civil), se trouve également ce suspect potentiel originaire d'Igoville. La petite victime et ses grands parents, positionnés derrière une glace sans tain, ne tardent pas à reconnaître formellement cet homme comme étant l'auto-stoppeur. Ce dernier est interpellé sur le champ et placé en garde à vue.
En détention provisoire jusqu'à son procès
Questionnné pendant près de 48 heures, le mis en cause a été déféré mercredi 31 août, devant un magistrat du parquet d'Évreux qui lui a notifié sa comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Mais le jeune homme a demandé un délai pour préparer sa défense, ce qui a conduit le président du tribunal à reporter le procès au 4 octobre prochain.
Dans l'attente de la nouvelle date d'audience, le tribunal a délivré un mandat de dépôt à l'encontre de l'agresseur présumé.