Eure : un détenu en cavale arrêté avec 300 g de stupéfiants après un accident près de Bernay


Mercredi 6 Juin 2018 à 16:02 -



Les investigations des gendarmes ont permis d’établir identité de l’automobiliste, évadé depuis un an d’une prison de la région parisienne - Illustration
Un détenu en cavale depuis bientôt un an a été arrêté par les gendarmes, près de Bernay (Eure) dans des circonstances peu ordinaires.

Dans la nuit de samedi à dimanche vers 1 heure, le centre opérationnel de la gendarmerie (COG) basé à Évreux, est informé de la présence d’un véhicule accidenté immobilisée dans une haie d’une propriété à Plasnes.

300 g de drogue dans la voiture

Des gendarmes de la communauté de brigades de Bernay se rendent sur place et découvrent avec stupéfaction en inspectant le véhicule, une Citroën C4, une jolie quantité de stupéfiants sur le siège passager : 250 grammes d’héroïne et 50 g de cocaïne.

Le conducteur du véhicule accidenté a disparu. Les gendarmes se lancent à sa recherche avec le concours d’un pisteur d’Évreux. L’automobiliste, âgé d’une vingtaine d’années, est finalement retrouvé dissimulé dans les environs, et interpellé.

Dans un premier temps, le jeune homme fournit une fausse identité, celle d’une personne inconnue au fichier des personnes recherchées.

Évadé depuis un an de la prison de Villepinte

Perplexes, les gendarmes poursuivent leurs investigations. Dans la voiture, ils découvrent un document et une adresse qui leur permettent d’établir que l’individu n’est pas celui qu’il dit être. L’homme est en vérité recherché depuis le mois de mai 2017 pour s’être évadé de la maison d’arrêt de Villepinte en région parisienne où il était incarcéré pour trafic de stupéfiants.

Le détenu en cavale, originaire d’Agen dans le Lot-et-Garonne, a expliqué qu’il s’était égaré dans la région de Bernay en cherchant une station-service. Mais à la vue d’une voiture de gendarmerie, selon ses déclarations, il aurait paniqué et perdu le contrôle de sa voiture qui a fini sa course dans la haie d’une propriété.

Déféré hier, mardi, au palais de justice d’Évreux pour être jugé en comparution immédiate, le mis en cause a demandé un délai pour préparer sa défense. Son procès a donc été reporté au 8 août prochain.