Les fuyards sont parvenus à franchir les grillages surmontés par une haie de barbelés (Photo d'illustration)
SEINE-MARITIME - Huit ressortissants étrangers, originaires d'Afrique du Nord, qui étaient retenus au centre de rétention administrative (CRA) de Oissel, ont pris la poudre d'escampette dans le courant de la nuit de mardi à mercredi 29 janvier, entre minuit et 1 heure.
Les fuyards ont déboulonné les grilles de protection de la fenêtre d'une chambre située au rez-de-chaussée puis ont réussi à passer les uns après les autres après avoir cassé un volet en plastique. Parvenus à l'extérieur, ils ont ont franchi un grillage de deux mètres de haut sans doute en montant sur le toit d'une voiture.
Déclenchement de l'alarme
Ils ont dû traverser le chemin de ronde avant de se retrouver devant un deuxième clôture haute de près de trois mètres et protégée par des barbelés. Malgré l'éclairage très puissant dans cette zone, ils ont réussi à se hisser par dessus la clôture profiant d'un angle mort où ils ne pouvaient pas être repérables.
Des recherches ont été entreprises dès que les surveillants du centre - il s'agit de policiers - ont été alertés par le déclenchement de l'alarme. Aussi bien dans l'enceinte de l'école nationale de police où est installé le CRA qu'à l'extérieur, notamment dans les bois qui entourent les installations. Le chien pisteur de la police nationale n'a pas retrouvé la trace des fuyards, pas plus que les policiers pourtant mobilisés en nombre avec les élèves de l'école et leur directeur.
Ces personnes, en situation irrégulière en France, étaient en attente d'une reconduite à la frontière.
Pas d'infraction pénale indique le parquet
Le parquet de Rouen n'a pas été saisi de cette affaire. "S'agissant de rétentions administratives, il n'y a pas d'infraction de nature pénale permettant d'entamer des poursuites contres ces personnes", indiquait ce mercredi soir une source judiciaire.
Selon nos informations, aucun des fuyards n'avait été retrouvé ce mercredi à 17 heures. Des avis de recherches ont été diffusés.
La dernière "évasion" au centre de rétention de Oissel remonte au mois de juillet dernier. Deux hommes avaient pris la clé des champs sans se faire remarquer.
Les fuyards ont déboulonné les grilles de protection de la fenêtre d'une chambre située au rez-de-chaussée puis ont réussi à passer les uns après les autres après avoir cassé un volet en plastique. Parvenus à l'extérieur, ils ont ont franchi un grillage de deux mètres de haut sans doute en montant sur le toit d'une voiture.
Déclenchement de l'alarme
Ils ont dû traverser le chemin de ronde avant de se retrouver devant un deuxième clôture haute de près de trois mètres et protégée par des barbelés. Malgré l'éclairage très puissant dans cette zone, ils ont réussi à se hisser par dessus la clôture profiant d'un angle mort où ils ne pouvaient pas être repérables.
Des recherches ont été entreprises dès que les surveillants du centre - il s'agit de policiers - ont été alertés par le déclenchement de l'alarme. Aussi bien dans l'enceinte de l'école nationale de police où est installé le CRA qu'à l'extérieur, notamment dans les bois qui entourent les installations. Le chien pisteur de la police nationale n'a pas retrouvé la trace des fuyards, pas plus que les policiers pourtant mobilisés en nombre avec les élèves de l'école et leur directeur.
Ces personnes, en situation irrégulière en France, étaient en attente d'une reconduite à la frontière.
Pas d'infraction pénale indique le parquet
Le parquet de Rouen n'a pas été saisi de cette affaire. "S'agissant de rétentions administratives, il n'y a pas d'infraction de nature pénale permettant d'entamer des poursuites contres ces personnes", indiquait ce mercredi soir une source judiciaire.
Selon nos informations, aucun des fuyards n'avait été retrouvé ce mercredi à 17 heures. Des avis de recherches ont été diffusés.
La dernière "évasion" au centre de rétention de Oissel remonte au mois de juillet dernier. Deux hommes avaient pris la clé des champs sans se faire remarquer.